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Micro-monstres découverts dans le Loch Ness grâce à une caméra holographique
Le Loch Ness, situé en Écosse, est connu pour son célèbre monstre, qui serait censé hanter ses profonds eaux. Cependant, une récente étude menée par des chercheurs de l’université d’Aberdeen a révélé une autre forme de vie mystérieuse : des « micro-monstres » qui habitent également ce lac emblématique.
Utilisation de la weeHoloCam
Pour explorer les mystères du Loch Ness, les chercheurs ont déployé une weeHoloCam, une caméra capable de capturer des milliers d’images holographiques numériques. Cet appareil innovant utilise un système d’intelligence artificielle qui analyse ce qu’il filme en temps réel. Le professeur émérite Jon Watson, membre de l’équipe d’ingénieurs d’Aberdeen, a expliqué le fonctionnement : « Un appareil photo traditionnel a une focale très courte et il faut prendre plusieurs photos à différents moments pour capturer une scène. Avec un hologramme, un volume entier est enregistré en une seule prise. C’est comme si vous souleviez un morceau de l’océan et l’emmeniez dans votre laboratoire. »
Découvertes fascinantes
En scrutant les images, les scientifiques ont découvert de petits organismes microscopiques qui ont été surnommés « micro-monstres ». Il s’agit de particules de plancton agrandies, offrant ainsi une nouvelle perspective sur l’écosystème du lac. Le Dr Thangavel Thevar de l’École d’ingénierie de l’université d’Aberdeen a déclaré : « C’était une opportunité unique pour nous de déployer la weeHoloCam en eau douce, car elle n’était auparavant utilisée que dans l’océan. »
Exploration des profondeurs
Les chercheurs s’étaient initialement inquiétées quant à la qualité de l’eau à faible profondeur, notamment en raison de la présence potentielle de tourbe. Toutefois, en plongeant la caméra à environ 200 mètres de profondeur, ils ont pu observer de nombreuses particules intéressantes qui pourraient enrichir notre compréhension de la biodiversité du Loch Ness. « En collaboration avec les biologistes, nous devrions obtenir davantage d’informations sur la biodiversité du Loch Ness », a ajouté le Dr Thevar.
Ces avancées soulignent l’importance de la technologie dans le domaine de la recherche scientifique. La découverte de ces « micro-monstres » dans le Loch Ness ouvre de nouvelles perspectives pour l’étude de cet écosystème unique.