Une minute de silence est observée ce mardi 14 octobre dans les collèges et lycées de France pour rendre hommage à Samuel Paty et à Dominique Bernard, morts dans des attaques visant des enseignants. Selon Eduscol, la minute est fixée à 10 heures et, pendant la semaine, un temps d’analyse et de réflexion avec les élèves pourra être organisé. Cinq ans après l’assassinat de Paty et deux ans après celui de Bernard, les autorités rappellent l’importance du cadre républicain dans l’éducation.
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À Lyon, une minute de silence observée dans l’académie et au lycée Parc Chabrières
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Dans l’académie de Lyon, le rectorat indique que la minute sera observée dans l’ensemble des établissements « dans un profond recueillement » et des temps d’échanges seront prévus « afin de permettre aux élèves de revenir sur les valeurs de liberté, de laïcité et de respect mutuel qui fondent notre vivre-ensemble ». Au lycée Parc Chabrières à Oullins, des élèves de Première ayant participé au Prix national Samuel Paty l’an dernier participeront à l’hommage; la cérémonie se tiendra en présence de Fabienne Buccio, préfète de région Auvergne-Rhône-Alpes, préfète de la zone de défense et de sécurité sud-est, préfète du Rhône, Anne Bisagni-Faure, rectrice de la région académique Auvergne-Rhône-Alpes, rectrice de l’académie de Lyon, chancelière des universités et Arnaud Leclerc, inspecteur d’académie, directeur académique des services de l’Éducation nationale du Rhône.
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La cérémonie, qui mêlera recueillement et échanges, est aussi l’occasion d’affirmer l’attachement des enseignants et des élèves aux valeurs de la République, selon le rectorat et les représentants présents.
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Dans toute la France, une minute de silence et des temps d’analyse prévus
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À l’échelle nationale, Eduscol indique que la minute de silence sera respectée « selon les modalités les plus appropriées à l’organisation locale », et que, durant la semaine, « un temps d’analyse et de réflexion avec les élèves pourra également être organisé ». Dimanche 12 octobre, une cérémonie s’était déroulée à Eragny-sur-Oise (Val d’Oise) et le lendemain, Arras a rendu hommage à Dominique Bernard; les témoignages soulignent l’impact des crimes sur la communauté enseignante.
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Pour Jean-Rémi Girard, président du SNalc, « il y a clairement un avant et un après Samuel Paty » chez les enseignants, qui mesurent désormais que le métier est exposé et qu’une rumeur ou un message sur les réseaux peut prendre des proportions gigantesques. Sophie Venetitay, secrétaire générale du SNES-FSU, ajoute que « ces crimes ont frappé l’Ecole au cœur » et déplore que le ministère « se défausse » pour l’organisation des hommages sur les collègues.
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« Ces crimes ont frappé l’École au cœur », a déclaré Élisabeth Borne dans une lettre envoyée jeudi dernier aux enseignants.