Les syndicats de l’Éducation nationale se mobilisent à leur tour. Dans un communiqué publié le 18 novembre, ils ont annoncé une *« mobilisation massive »* prévue le 5 décembre. Cette action vise à dénoncer le *« mépris »* du gouvernement envers le corps enseignant, rejoignant ainsi une dynamique similaire à celle des autres syndicats de la fonction publique.
Les revendications des syndicats
Les points de tension incluent une série de mesures jugées défavorables, telles que :
- Le passage de 1 à 3 jours de carence en cas d’arrêt maladie,
- Diminution de l’indemnisation de l’arrêt maladie,
- Suppression de l’indemnité de garantie individuelle du pouvoir d’achat,
- Gel de la valeur du point d’indice.
Ces aspects sont au cœur de la colère des syndicats représentant les enseignants, notamment la CGT Educ’action, SUD Éducation, FSU, CFDT EFRP, Unsa Éducation, et Snalc.
Des mesures jugées punitives
Selon l’intersyndicale, *« le passage de 1 à 3 jours de carence et la baisse de l’indemnisation de l’arrêt maladie sont des mesures punitives comme si les fonctionnaires étaient coupables d’être malades »*. Elle souligne la responsabilité des gouvernements successifs dans la dégradation des conditions de travail des enseignants.
Les syndicats ajoutent que *« le gouvernement stigmatise nos collègues et dans le même temps organise la dégradation de notre pouvoir d’achat »*. Ils dénoncent également *« la multiplication des propos méprisants contre les personnels de l’Éducation nationale qui ne se sont pas engagés dans ces métiers pour être des punching-balls »*.