# Modi lutte pour rester au sommet, notes rapides sur les élections indiennes.
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<h2>Perte inattendue pour le parti au pouvoir</h2>
<p>Le correspondant du New York Times à New Delhi, Alex Travelli, a partagé des observations sur les élections générales indiennes, mettant en lumière la perte inattendue du parti au pouvoir et l’affaiblissement de l’aura du Premier ministre Narendra Modi, ce qu’il a qualifié de « retour de la démocratie pluraliste dans le pays ».</p>
<p>Travelli explique que bien que Modi conserve son poste de Premier ministre, son aura s’est estompée et sa manière de diriger a changé radicalement. Les résultats des élections ont été surprenants pour lui, car son parti a perdu sa majorité au Parlement.</p>
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<h2>Un affaiblissement de l’invincibilité de Modi</h2>
<p>Avec cette défaite, la force apparemment invincible de Modi semble s’être évanouie pour la première fois depuis son arrivée au pouvoir en 2014.</p>
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<h2>Les promesses et la centralisation du pouvoir</h2>
<p>Après son arrivée au pouvoir en 2014, Modi avait promis des progrès économiques, la fin de la corruption et la promotion de l’hindouisme comme composante centrale de l’identité indienne. Il s’est présenté comme un leader fort et unique, capable de mobiliser ses partisans pour la nation.</p>
<p>Sous Modi, l’Inde a rompu avec la tradition des coalitions qui avait marqué les 25 années précédentes, instaurant un système de parti unique dominé par le Bharatiya Janata Party (BJP).</p>
<p>En tant que leader, Modi a montré peu d’intérêt pour le partage du pouvoir. Par exemple, lorsqu’il a supprimé la majeure partie de la monnaie en 2016, même le ministre des Finances n’en avait pas été informé à l’avance. De même, la décision d’imposer pratiquement la loi martiale au Jammu-et-Cachemire, la seule région à majorité musulmane de l’Inde, a été présentée au Parlement comme un fait accompli sans obtenir d’approbation préalable.</p>
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<h2> »Ces jours sont révolus »</h2>
<p>Avec seulement 240 sièges remportés par le BJP, soit moins que les 272 nécessaires pour former un gouvernement sans coalition, et l’opposition conduite par le Parti du Congrès obtenant 235 sièges, Modi devra s’allier avec deux petits partis qui exigeront plus de pouvoir en échange de leur soutien. Ainsi, la carte politique de l’Inde a changé du jour au lendemain.</p>
<p>Travelli conclut en disant que les politiques de coalition sont de retour, apportant avec elles des attentes de partage des sièges et de révision des politiques.</p>
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