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Le Mont Fuji, merveille naturelle emblématique du Japon et site classé au patrimoine mondial de l’UNESCO, fait l’actualité pour une raison regrettable : il est désormais surnommé « montagne de déchets ».
Une popularité à double tranchant
Autrefois admiré pour sa sérénité et son symbolisme, le Mont Fuji montre aujourd’hui les signes d’une fréquentation excessive, avec des bouteilles, des emballages et des équipements abandonnés le long de ses sentiers. En 2024, le Japon a célébré un record historique en matière de tourisme, mais cette croissance s’accompagne d’un revers de la médaille. Des destinations prisées comme Kyoto, Tokyo et surtout le Mont Fuji ont été submergées par un afflux massif de visiteurs.
Conséquences environnementales
Cette augmentation du nombre de randonneurs a généré une augmentation des déchets et une dégradation de l’environnement sur ce sommet autrefois immaculé. Des images de pentes jonchées de détritus ont circulé en ligne, suscitant frustration et indignation. Le Mont Fuji a ainsi acquis son malheureux surnom, et des responsables locaux, ainsi que des citoyens et observateurs internationaux, commencent à tirer la sonnette d’alarme.
Réponses des autorités japonaises
En réponse à cette crise, le gouvernement japonais et les autorités régionales mettent en œuvre des politiques visant à réduire l’impact environnemental du tourisme de masse. Le tourisme excessif ne pèse pas seulement sur l’infrastructure locale, mais menace également les écosystèmes naturels et le patrimoine culturel. Des tas de déchets peuvent libérer des toxines dans le sol et l’eau, nuisant ainsi à la faune et dégradant l’expérience des visiteurs.
Vers un tourisme durable
Sans une gestion prudente, les bénéfices économiques du tourisme risquent d’entraîner des pertes environnementales et culturelles à long terme. Alors que le Japon vise l’objectif ambitieux d’atteindre 60 millions de visiteurs par an d’ici 2030, l’équilibre entre croissance et durabilité devient de plus en plus urgent. Pour atténuer le problème croissant des déchets, les autorités japonaises se tournent donc vers des politiques de tourisme durable.
Mesures proposées
Parmi les solutions envisagées figure l’augmentation des frais d’entrée pour les visiteurs internationaux, afin de financer l’entretien environnemental. Les gouvernements locaux encouragent également les voyageurs à se diriger vers des régions moins fréquentées, répartissant ainsi la pression touristique de manière plus équilibrée. Des campagnes telles que « Tourisme pour tous » incitent les visiteurs à respecter les traditions locales et à repartir avec leurs déchets.
Un appel à l’action
La situation actuelle du Mont Fuji pourrait servir d’alerte, mais elle représente également une opportunité pour le Japon de devenir un leader en matière de tourisme durable, préservant ainsi sa beauté et l’accueil qu’il réserve aux visiteurs.