Le drame concerne le chef d’état-major mort dans un accident d’avion en Turquie, survenu après le décollage d’Ankara. L’appareil, un Falcon-50, a été perdu des écrans radar après une panne électrique lors de son décollage, et les autorités turques ont localisé l’épave environ 50 kilomètres au sud-est d’Ankara. Le décès touche aussi d’autres responsables libyens et des membres d’équipage, selon les premiers éléments communiqués par le parquet turc et le gouvernement libyen.
n
nn
Des suites et des réactions en Libye et en Turquie
n
Dans son communiqué, le Premier ministre libyen Abdelhamid Dbeibah a annoncé le décès sur Facebook: « C’est avec une profonde tristesse et une grande affliction que nous avons appris la nouvelle du décès du chef d’état-major général de l’armée libyenne, le général de corps d’armée Mohamed Al-Haddad ». Le parquet d’Ankara a ouvert une enquête sur les circonstances de l’accident.
n
Selon Burhanettin Duran, directeur de la communication de la présidence turque, l’appareil, qui transportait huit personnes au total – cinq responsables militaires libyens et trois membres d’équipage –, « a signalé une urgence due à un dysfonctionnement électrique au contrôle aérien et a demandé un atterrissage d’urgence ». Le contact a été perdu environ quarante minutes après le décollage et l’épave a été localisée près d’Ankara, selon les autorités turques et libyennes.
n
Contexte et stabilité régionale
n
La Libye peine à retrouver la stabilité depuis le renversement de Mouammar Kadhafi en 2011. Deux exécutifs s’y disputent le pouvoir : le gouvernement d’unité nationale (GNU) installé à Tripoli, dirigé par Abdelhamid Dbeibah ; l’autre à Benghazi, contrôlé par le maréchal Khalifa Haftar et ses fils. La Turquie est un allié clé du gouvernement de Tripoli, et elle apporte un soutien militaire et économique.