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La mort du pape François a profondément touché l’Argentine, où de nombreux fidèles se sont rassemblés à Buenos Aires pour lui rendre hommage. Ce lundi 21 avril 2025, dans la cathédrale métropolitaine, située à quelques pas du palais présidentiel, l’émotion était palpable après l’annonce officielle de son décès au Vatican.
Recueillement dans la cathédrale métropolitaine de Buenos Aires
Des fidèles, mains ouvertes ou jointes, agenouillés ou debout, se sont recueillis dans la cathédrale, au pied de l’imposant autel doré. C’est précisément là que Jorge Bergoglio, avant de devenir pape François, célébrait la messe en tant qu’archevêque de la capitale argentine. Depuis son élection au Vatican en 2013, il n’avait jamais oublié ses racines et le peuple de Buenos Aires.
Lors des cérémonies organisées en son honneur, l’officiant a rappelé que « le pape souhaitait la paix pour tout le monde » et souligné qu’« il nous a tant appris à aimer ». Ces mots reflètent l’héritage spirituel et humain que le pape François laisse derrière lui.
Une émotion sincère chez les fidèles argentins
À l’entrée de la cathédrale, Leonardo Bazzani, agent de voyages de 45 ans, a déposé un baiser sur un crucifix, exprimant la douleur collective : « Je ressens une très grande tristesse, de la douleur, un vide ». Sa voix lasse témoigne de la perte ressentie par beaucoup d’Argentins.
Ce catholique fervent décrit le pape François comme « l’un des nôtres, simple, ouvert ». Même après son accession au trône pontifical, il a conservé « sa spontanéité et son humour », qualités qui l’ont rendu extrêmement proche des fidèles. Leonardo Bazzani rend hommage à « l’homme d’Église et de terrain » qu’était Jorge Bergoglio.
Un homme d’humilité et de proximité
En tant qu’archevêque, Jorge Bergoglio avait toujours refusé les fastes liés à sa fonction. Il arpentait les rues de Buenos Aires et soutenait la politique des « prêtres des bidonvilles », qui consiste à implanter des prêtres directement au cœur des quartiers populaires, au plus près des plus démunis.
Cette proximité avec les pauvres et son engagement envers les exclus ont fait du pape François un symbole d’humilité dans le catholicisme contemporain, suscitant un profond respect non seulement en Argentine mais à travers le monde.