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Mortalité hivernale: le 3 janvier, jour le plus meurtrier

par Marie
France

Selon l’Insee, la mortalité est plus élevée en hiver et le 3 janvier présente un excès de mortalité constant sur vingt ans. « Les mois d’hiver ont été les plus meurtriers, avec une surmortalité de +9 % en décembre, +14 % en janvier, +12 % en février et +6 % en mars », note l’Insee, qui évoque comme principale explication la circulation des virus saisonniers. En 2023, environ 639 300 personnes sont décédées en France et, en 2024, 643 200 décès ont été enregistrés, avec une hausse légère pour 2025 selon les données disponibles jusqu’en août.

Photo illustrant le pic de mortalité du 3 janvier
Photo illustrant le pic de mortalité du 3 janvier.

Le jour le plus meurtrier de l’année: le 3 janvier en France

Le 3 janvier est le jour le plus meurtrier de l’année en France, avec un excès de mortalité d’environ 20 % par rapport à la moyenne annuelle sur les vingt dernières années et des chiffres autour de 1900 décès ce jour-là (plus de 2000 ces années récentes), selon l’Insee. En hiver, le chiffre moyen quotidien s’établit autour de 1800 décès, et la surmortalité est associée à la circulation des virus saisonniers et à la reprise d’activités après les congés.

« Le désir de passer ces fêtes avec des proches, ainsi que celui d’atteindre une nouvelle année pourrait retarder le décès des personnes en fin de vie et expliquer en partie ce pic », détaille l’agence statistique. Reste qu’en 2026, les chiffres pourraient être « meilleurs » : selon les mêmes chiffres d’état civil, l’Insee constate que le mardi est le jour le plus mortifère de la semaine, à l’opposé du samedi (-1 %) et du dimanche (-3 %), jours qui enregistrent le moins de décès. Or le 3 janvier 2026 tombera un samedi… et un dimanche en 2027. Mais pas de quoi compenser l’excès de 20 % observé à cette date.

Des variations saisonnières et des tendances estivales

Et l’été, alors ? On y meurt (beaucoup) moins. C’est même le 15 août que « tombe » traditionnellement le jour le moins meurtrier de l’année, avec une moyenne de 1450 décès entre 2004 et 2023. « Les mois d’été (juin, juillet, août et septembre) ont été les moins meurtriers, avec une sous-mortalité de -8 % ou -9 % par rapport à l’ensemble de la période, ce qui s’explique notamment par une moindre circulation des virus saisonniers », note l’Insee. Cette saisonnalité se vérifie aussi chez les jeunes: les plus jeunes (1–17 ans) connaissent une surmortalité en juillet (+11 %) et les 18–29 ans en juin (+3 %), juillet (+7 %) et août (+6 %) par rapport à 1 % des décès de l’ensemble de la population.

Facteurs explicatifs et incertitudes

Plus prosaïquement, l’Insee liste parmi d’autres explications que « cette période correspond à une reprise des opérations chirurgicales programmées » après la trêve des confiseurs. Les conséquences des excès des fêtes et des déplacements au retour des congés peuvent aussi participer à ce surcroît de mortalité. A noter que les plus de 30 ans – chez qui les décès restent rares, et souvent accidentels – meurent au contraire beaucoup plus le week-end que le reste de la semaine. Reste qu’en 2026, les chiffres pourraient être « meilleurs » : le mardi est le jour le plus mortifère de la semaine, à l’opposé du samedi et du dimanche, et le 3 janvier 2026 tombera un samedi… et un dimanche en 2027.

Source: https://www.lalsace.fr/societe/2025/12/31/faites-attention-samedi-prochain-le-3-janvier-est-le-jour-le-plus-meurtrier-de-l-annee

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