Le mouvement du 10 septembre a touché plusieurs régions, mais la mobilisation reste minoritaire dans l’académie de Lyon selon les chiffres du ministère de l’Éducation nationale. Ce mercredi, 7,43 % des personnels étaient en grève dans l’académie de Lyon, contre 4,64 % au niveau national. Chez les enseignants du second degré, le taux s’établit à 7,57 %, tandis que le premier degré ne connaît quasiment pas de mobilisation, les écoles restant en grande majorité ouvertes. Des éléments de contexte et des détails par établissements viennent compléter ce bilan, alors que des images de manifestations circulaient autour de Lyon et ailleurs.
À Lyon: chiffres et contexte du 10 septembre
Selon le ministère de l’Éducation nationale, la répartition montre des écarts importants selon les niveaux: 7,43 % des personnels de l’académie de Lyon étaient en grève, 7,57 % chez les enseignants du second degré et 0 % dans le premier degré. Les lycées d’enseignement général et technologique affichent 8,13 %, les lycées professionnels 6,63 % et les collèges 5,66 %. Les personnels de vie scolaire apparaissent particulièrement mobilisés avec 14,32 %. Cette configuration renvoie à un paysage où les écoles restent globalement ouvertes, mais où certaines catégories manifestent une participation plus avancée.
- 7,43 % des personnels en grève
- 7,57 % des enseignants du second degré
- 0 % dans le premier degré
- 8,13 % dans les lycées généraux et technologiques
- 6,63 % dans les lycées professionnels
- 5,66 % dans les collèges
- 14,32 % des personnels de vie scolaire
Cette configuration reflète une journée où certains métiers – notamment dans le secondaire et la vie scolaire – ont connu une mobilisation marquée, et où les établissements ont dû adapter l’accueil des élèves selon les taux de participation.
Un témoignage local illustre les répercussions humaines de la journée: « Le moral n’est pas au top, a confié Boris, jeudi 11 septembre. Ma voiture est mon outil de travail, je ne sais pas comment je vais payer mon loyer, je suis au chômage technique. Je suis allé au commissariat pour porter plainte et le véhicule est parti ce matin. C’est une épave. » — Boris, cité par La Dépêche du Midi.
À Lyon, la journée s’inscrit dans un mouvement plus large où les chiffres varient selon les métiers et les établissements, et où des images de manifestations circulaient autour de la ville.

Incidents et répercussions ailleurs
Parallèlement, des épisodes de violences et d’incendies de poubelles ont été signalés dans d’autres villes, notamment à Toulouse, où le véhicule d’un chauffeur de VTC a été détruit et où des témoignages décrivent les tensions autour de la journée. Cette dimension montre que le 10 septembre a aussi été synonyme de tensions et d’impacts locaux, même lorsque la mobilisation demeure globalement limitée dans les établissements scolaires lyonnais.

Des retours des autorités indiquent des retombées locales et des incidents signalés dans le cadre de la journée, et les services de sécurité poursuivent leur suivi des événements.