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Les succès des manifestations estudiantines pro-Palestine
Selon le site Moyen Orient Eye, la guerre en Gaza a donné naissance à un mouvement de solidarité massive en faveur de la Palestine, particulièrement parmi les étudiants des universités américaines, avant de s’étendre partout dans le monde. Certaines universités ont réagi à ces appels des étudiants en cessant ou réduisant leurs relations avec des institutions académiques israéliennes.
Mouvements de protestation dans le monde
Dans son rapport rédigé par Pauline Ertil, le site a indiqué qu’aux États-Unis, plus de 525 institutions académiques et universités ont organisé des activités de protestation. Des chiffres du journal « The Guardian » ont révélé que les manifestations se sont étendues à 36 camps au Royaume-Uni, incluant l’Angleterre, le Pays de Galles et l’Écosse. Une carte interactive a également montré la création de 174 camps et l’organisation de 247 manifestations dans 35 pays.
Les étudiants sont devenus de plus en plus déterminés avec la poursuite de la guerre à Gaza, ce qui a donné un élan supplémentaire à leurs revendications. « The Guardian » a décrit ce mouvement comme « peut-être le plus important depuis les manifestations contre la guerre du Vietnam à la fin des années 1960 ».
Demandes de désinvestissement
Les revendications des étudiants se sont principalement concentrées sur le retrait des investissements israéliens et la rupture des relations avec les entreprises israéliennes soutenant l’occupation ou profitant de la guerre à Gaza. Des entreprises comme Boeing, qui produit des avions de chasse et des hélicoptères utilisés par l’armée israélienne, sont devenues des cibles majeures pour les campagnes étudiantes.
Des universités, comme l’Université d’État de l’Arizona, ont répondu aux demandes des étudiants en cessant d’accepter un don de 150 000 dollars d’une entreprise d’armement. Dans un mouvement sans précédent, l’Université King’s à Londres a coupé tous ses investissements directs dans Lockheed Martin et d’autres sociétés de défense.
En Europe, les étudiants ont obtenu des succès notables : à l’Université Trinity en Irlande, l’administration a publié une déclaration qualifiant la catastrophe humanitaire à Gaza de « grossière », et a accepté de retirer ses investissements des entreprises israéliennes figurant sur la liste noire de l’ONU. À l’Université de York au Royaume-Uni, des recherches ont révélé que l’université avait investi dans des sociétés facilitant l’occupation israélienne en Palestine, entraînant l’annonce de l’arrêt de ces investissements.
De plus, l’Université de Copenhague au Danemark a annoncé qu’elle allait liquider ses avoirs d’une valeur d’environ 150 000 dollars dans des sociétés opérant en Cisjordanie occupée.
Paiements et boycott
Les manifestations ne se sont pas limitées à des demandes de désinvestissement, mais comprenaient également un boycott des universités israéliennes et de leurs programmes d’échange. L’Université d’Helsinki en Finlande a suspendu ses programmes d’échange avec les universités israéliennes, tandis que l’Université de Gand en Belgique a rompu tous ses liens avec les institutions académiques israéliennes. À l’Université de Barcelone, une décision a été prise pour couper toutes les relations académiques avec Entité sioniste.
Alors que l’été tire à sa fin, les organisations étudiantes ont souligné que les manifestations se poursuivront avec le début de la nouvelle année scolaire, avec une forte probabilité que les directeurs d’université imposent des restrictions plus strictes sur les manifestations sur le campus.