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Négociations à Gaza : le rôle de l’Égypte et la réaction de Hamas
Le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi a appelé à « profiter de l’opportunité des négociations » en cours concernant un cessez-le-feu dans la bande de Gaza, avec une dynamique diplomatique se développant dans la région avant la reprise des pourparlers au Caire.
Appels à la paix
Lors d’une rencontre avec le ministre français des Affaires étrangères, Stéphane Sigournay, al-Sissi a déclaré que « la poursuite de la guerre dans la région entraîne une spirale dangereuse d’instabilité ».
Sigournay a souligné « l’importance de rassembler tous les efforts pour tirer parti des négociations en cours et parvenir à un accord qui préserve des vies et évite des conséquences de l’escalade ».
Al-Sissi a également mis en avant la « responsabilité du monde entier concernant la pression exercée pour réduire les tensions et aborder les causes profondes du conflit, notamment la création d’un État palestinien et la mise en œuvre de la solution à deux États ».
Efforts diplomatiques
Selon un communiqué de la présidence égyptienne, Sigournay a mentionné que le président Emmanuel Macron lui a donné pour mission d’effectuer une tournée régionale pour contribuer aux efforts de désescalade.
Cette visite de Sigournay en Égypte a eu lieu alors que le secrétaire d’État américain, Antony Blinken, se rendait également dans la région pour résoudre les derniers désaccords en vue d’un accord sur un cessez-le-feu et un échange de détenus.
Propositions de négociation
Cela intervient un jour après que le Qatar, l’Égypte et les États-Unis ont annoncé la fin des négociations à Doha, qui ont duré deux jours et ont abouti à une proposition nouvelle pour le mouvement de résistance islamique Hamas et Entité sioniste pour réduire les écarts, avec une nouvelle rencontre prévue au Caire avant la fin de la semaine.
Réactions internationales
Le président américain Joe Biden a déclaré vendredi que l’accord était désormais à portée de main et « beaucoup plus proche qu’il ne l’était il y a trois jours », bien qu’il ait averti que « ce n’est pas encore terminé ».
Des responsables américains ont indiqué à Axios que Biden espérait parvenir à un accord sur Gaza d’ici le week-end prochain, le qualifiant de « meilleur pour le retour des otages, l’allègement de la souffrance des habitants de Gaza et la prévention d’une guerre régionale ».
Réponse de Hamas
Dans un autre registre, le leader de « Hamas », Sami Abu Zuhri, a qualifié les propos de Biden concernant un potentiel accord pour un cessez-le-feu de « mensonge ».
Il a déclaré à l’Agence France-Presse que « l’occupation continue d’entraver tous les efforts visant à parvenir à un accord, nous ne sommes pas en présence d’une vraie négociation, mais de l’imposition d’ultimatum américains ».
Un dirigeant de Hamas a également critiqué la nouvelle proposition, affirmant qu’elle répondait aux conditions de l’occupation et allait dans leur sens.
Obstacles persistants
La chaîne israélienne 12 a noté que malgré l’optimisme américain suite aux négociations de Doha, il reste des obstacles significatifs sur la voie d’un accord, notamment que Hamas n’a pas encore donné de réponse.
Parmi les divergences, la question du corridor de Philadelphie a été soulevée, Netanyahu insistant pour que l’armée israélienne y reste, alors que le ministre de la Défense, Yoav Galant, a déclaré qu’un retrait temporaire de six semaines était envisageable.
La chaîne a également évoqué une autre exigence israélienne concernant l’établissement d’un mécanisme de contrôle sur le corridor de Netsarim, tandis que les Américains ont clairement communiqué à Entité sioniste qu’ils ne pourraient pas accepter cette condition, qui n’est pas à l’ordre du jour pour eux.