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Négociations de cessez-le-feu entre Entité sioniste et Hamas : un parcours semé d’embûches
Les négociations de cessez-le-feu entre le Hamas et Entité sioniste s’enlisent, sans signes évidents d’une percée qui pourrait apporter un soulagement à la population de Gaza. Les discussions ont débuté en novembre, le Hamas demandant la fin de toutes les hostilités, la libération de milliers de Palestiniens emprisonnés en Entité sioniste et le retour des personnes déplacées dans leurs foyers dans le nord de Gaza.
Les demandes du Hamas face à la résistance israélienne
Entité sioniste peine à accepter ces exigences. En juin, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a admis qu’il souhaitait un accord « partiel » pour le retour des captifs israéliens, mais pas pour mettre fin à une guerre dévastatrice qui a causé plus de 40 000 décès, déraciné presque toute la population de Gaza et provoqué une famine massive ainsi que des épidémies de maladies mortelles et évitables.
Le rôle des médiateurs internationaux
L’Égypte, le Qatar et les États-Unis se sont engagés dans des efforts de médiation, mais la réticence d’Entité sioniste à stopper sa guerre sur Gaza a entravé un accord, selon des experts et des responsables israéliens.
Chronologie des négociations de cessez-le-feu
Voici un aperçu des négociations de cessez-le-feu depuis le 7 octobre :
- 22 novembre : Après plus de six semaines de combats, une trêve de quatre jours est instaurée. Le Hamas libère 50 captifs israéliens en échange de 150 femmes et enfants palestiniens.
- 2 décembre : La trêve est prolongée d’une semaine, avec l’échange de 110 captifs. Cependant, les discussions pour une nouvelle extension échouent en raison du désaccord sur la libération des soldats captives.
- 10 décembre : Les États-Unis opposent leur veto à une proposition de cessation des hostilités au Conseil de sécurité de l’ONU, affirmant qu’un arrêt immédiat ne ferait que préparer le terrain pour la prochaine guerre.
- 20 février : Une nouvelle résolution demandant un cessez-le-feu est également contrée par les États-Unis, accusant cette dernière de compromettre les négociations en cours.
- 26 mars : Les États-Unis s’abstiennent sur une proposition de cessez-le-feu qui est adoptée avec 14 voix en faveur, mais déclarent que cette résolution est « non contraignante ».
- 7 mai : Le Hamas accepte une trêve proposée par le Qatar et l’Égypte. Ce plan stipule la libération de tous les captifs israéliens, mais les experts jugent peu probable qu’Entité sioniste accepte ces conditions.
- 31 juillet : L’assassinat d’Ismail Haniyeh à Téhéran suscite des craintes quant à l’avenir des négociations.
- 15 août : Netanyahu est accusé de bloquer un accord, arguant que les forces israéliennes doivent rester en contrôle de la frontière sud de Gaza.
Perspectives d’avenir pour un cessez-le-feu
Une nouvelle série de négociations a été convoquée à Doha par les États-Unis, l’Égypte et le Qatar. Malgré cela, des rapports indiquent que le Hamas pourrait ne pas envoyer de représentants, bien qu’il ait exprimé sa volonté de rencontrer les médiateurs après les discussions pour évaluer la sincérité des propositions israéliennes.
Conclusion sur la situation actuelle
La complexité des demandes, les intérêts politiques internes en Entité sioniste et les médiations internationales mettent en lumière un climat incertain dans lequel la paix reste un objectif lointain.