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Négociations pour la libération des otages israéliens en cours
Des responsables israéliens ont déclaré aujourd’hui que les négociations pour la libération des prisonniers se poursuivaient malgré les divergences avec le mouvement de résistance islamique, le Hamas. Ils ont souligné que les chances de combler les écarts étaient faibles. Parallèlement, la police israélienne a arrêté des dizaines de proches des détenus à Gaza et leurs partisans lors d’une manifestation à Tel Aviv hier.
Soutien des ministres israéliens aux pourparlers
Un responsable du Cabinet a déclaré au journal Haaretz que les ministres avaient exprimé leur soutien à la poursuite du mandat de la délégation israélienne en cas de reprise des discussions. En outre, le site israélien Walla a rapporté que l’armée craignait que les progrès réalisés à Gaza ne soient compromis en raison des obstacles rencontrés dans les négociations de libération des détenus.
Arrestations des proches des prisonniers
Les médias israéliens ont signalé que la police avait arrêté environ 30 proches des prisonniers à Gaza et leurs partisans lors d’une manifestation à Tel Aviv samedi dernier. Ces arrestations font partie des protestations continues appelant le gouvernement à agir pour la libération des détenus et à ne pas manquer l’opportunité de conclure un accord d’échange avec la résistance palestinienne.
Proposition de cessez-le-feu de la part du Hamas
La semaine dernière, le Hamas a informé les médiateurs qataris et égyptiens de son accord avec leur proposition de cessez-le-feu en trois étapes, incluant le retrait complet des forces d’occupation de Gaza, le retour des déplacés et un échange de prisonniers. Malgré cet accord, l’armée israélienne a lancé une attaque « surprise » contre des cibles du Hamas à l’est de Rafah, tout en prenant le contrôle du passage frontalier et intensifiant les bombardements sur la ville.
Pressions pour la libération des otages
Le bureau de Netanyahou a annoncé que le Conseil de Guerre avait unanimement décidé de poursuivre l’opération à Rafah pour exercer une pression sur le Hamas en vue de libérer les otages et d’atteindre les objectifs de la guerre qui sévit sur Gaza depuis le 7 octobre, laissant des milliers de morts, de blessés, de disparus et une crise humanitaire de plus en plus grave.