Nestlé licencie son directeur général Laurent Freixe pour une relation amoureuse non déclarée avec une subordonnée directe. La décision a été présentée comme nécessaire pour préserver les valeurs de l’entreprise et une bonne gouvernance. Le conseil d’administration a ordonné qu’une enquête soit menée, supervisée par Paul Bulcke et Pablo Isla, Lead Independent Director, avec le soutien de conseillers juridiques externes indépendants.
Nestlé licencie son directeur général et motif
La direction précise que le licenciement fait suite à une enquête interne ayant mis en lumière cette « relation amoureuse non déclarée », qui constitue « une infraction au code de bonne conduite professionnelle de Nestlé ».
« C’était une décision nécessaire. Les valeurs de Nestlé et une bonne gouvernance constituent les fondations solides de notre entreprise. Je remercie Laurent pour ses années de service », a déclaré dans un communiqué le président du conseil d’administration Paul Bulcke.
Conformément aux bonnes pratiques de gouvernance d’entreprise, le conseil d’administration a ordonné qu’une enquête soit menée, supervisée par Paul Bulcke et Pablo Isla, Lead Independent Director, avec le soutien de conseillers juridiques externes indépendants. Remplacé par Philipp Navratil, patron de Nespresso.
Également, fin juillet, le groupe a précisé les contours de sa stratégie et de ses résultats, soulignant que son premier semestre a été marqué par un bénéfice net en recul et un chiffre d’affaires en contraction, tout en maintenant ses prévisions pour 2025.
Succession et enjeux de gouvernance
Philipp Navratil, patron de Nespresso depuis juillet 2024, a été nommé pour succéder à Laurent Freixe, après avoir intégré le conseil d’administration en janvier 2025.
Fin juillet, Nestlé avait maintenu ses prévisions pour 2025 malgré les incertitudes macroéconomiques, entre l’environnement déflationniste en Chine et un climat de consommation fragile en Amérique. Le groupe a aussi annoncé le lancement d’un examen stratégique de ses activités de vitamines et compléments alimentaires, précisant qu’il progressait dans l’évaluation stratégique de ses eaux en bouteille, secouées par un scandale en France et en Suisse autour de procédés de micro-filtration interdits pour les eaux minérales.