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Tiraillé entre une armée réticente à son opération et l’extrême droite qui le juge trop frileux, Benyamin Nétanyahou a défendu devant la presse ce dimanche son plan de « reconquête totale » de Gaza. Lors d’une conférence de presse, il s’est exprimé en anglais pour la presse internationale puis en hébreu pour la presse israélienne, soulignant l’importance de son annonce qui a suscité de vives condamnations.
Défense de la stratégie de reconquête
Lors de ces interventions, Nétanyahou a affirmé vouloir « terminer la guerre », soutenant que cette offensive est nécessaire pour « en finir avec le Hamas ». Il a précisé : « Nous ne voulons pas occuper Gaza, mais libérer l’enclave du Hamas », promettant la création d’une administration civile dans une bande de Gaza démilitarisée, sans Hamas ni Autorité palestinienne. Quand on lui a demandé qui dirigerait cette administration, il a évoqué des « contacts avec plusieurs personnes », sans fournir de détails supplémentaires.
Réaction à la pression internationale
Face à la pression diplomatique, Nétanyahou a également cherché à « rétablir la vérité » sur les efforts humanitaires israéliens, tentant de contrer ce qu’il décrit comme de la « propagande anti-israélienne ». Pour appuyer ses propos, il a montré une photo de camions remplis de nourriture bloqués à la frontière, accusant l’ONU de ne pas permettre leur acheminement.
Une communication offensive
Lors de la conférence de presse en hébreu, Nétanyahou a adopté un ton plus agressif, accusant le Hamas d’être responsable de l’échec des négociations en exigeant le retrait total des troupes. Cette escalade des tensions reflète les difficultés internes auxquelles il fait face, tant au sein de son gouvernement qu’auprès de l’armée, qui exprime des réserves quant à son plan.