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Depuis le 7 octobre, le Premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, voit sa relation avec l’armée se détériorer. Il manifeste une méfiance croissante envers la haute hiérarchie militaire, incitant certains cadres de l’armée à démissionner s’ils s’opposent à sa stratégie jugée jusqu’au-boutiste.
Un rejet de responsabilité
Nétanyahou s’emploie à décharger l’armée de la responsabilité du fiasco survenu lors des attaques du 7 octobre. La situation a pris une tournure dramatique, avec des conséquences importantes pour la structure militaire israélienne.
Une satire révélatrice
Le compte Instagram de l’émission satirique israélienne _Eretz Nehederet_ a partagé une scène diffusée en mars dernier où l’acteur jouant le nouveau chef d’état-major, Eyal Zamir, prononce son discours d’investiture. Sous le regard attentif de Nétanyahou, il lit : _«Chers citoyens, chers soldats, je suis ému d’endosser ce rôle… celui du prochain coupable»._ Cette scène illustre le sentiment de rejet de responsabilités qui pèse sur l’armée.
Démissions au sein de l’armée
À la suite du massacre perpétré par le Hamas, plusieurs hauts gradés de l’armée ont choisi de démissionner, admettant leur part de responsabilité dans les défaillances ayant conduit à ce qu’on appelle le _«samedi noir»_. Cette vague de départs souligne une crise profonde au sein des forces armées israéliennes.