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Le Premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, reste ferme dans sa décision de poursuivre l’offensive à Gaza, malgré une forte opposition au sein de l’armée et d’importantes manifestations tant en Israël qu’à l’étranger. Lors d’une conférence de presse qui s’est tenue le dimanche 10 août, il a affirmé sa volonté de «terminer le travail» dans cette région, une déclaration qui témoigne de sa détermination à poursuivre une politique controversée.
Une popularité en déclin
La situation de Nétanyahou est particulièrement complexe. Sa cote de popularité est au plus bas, surtout parmi les familles des otages. De plus, il se heurte à l’opposition d’une part significative de l’armée, incluant le chef d’État-major. Sur la scène internationale, son comportement est critiqué par de nombreux dirigeants, y compris le chancelier allemand, qui a récemment annoncé la suspension de toute vente d’armes à Israël pouvant être utilisées contre Gaza.
Les conséquences de l’offensive
La poursuite de cette offensive à Gaza transforme la vie des 2 millions de Palestiniens en un véritable cauchemar. Menacés par la famine et sous les tirs de l’armée israélienne, la survie devient de plus en plus difficile pour eux. La situation des otages retenus par le Hamas est également préoccupante, car leur vie est mise en péril par les actions militaires à grande échelle.
Les tensions internationales
Alors que le Conseil de sécurité de l’Onu se réunissait en urgence pour discuter des conséquences potentielles d’une offensive israélienne sur Gaza City, Nétanyahou a continué à insister sur son objectif de «terminer le travail». Il a également critiqué les médias étrangers, les accusant de déformer la réalité, et s’en prenant au chancelier allemand qu’il accuse d’avoir succombé à des «fake news».
Un drame politique en cours
Emporté par sa détermination guerrière et son obsession de conserver le pouvoir, Nétanyahou semble n’avoir d’autre choix que de persister dans son approche. Ses ministres d’extrême droite, qui souhaitent une recolonisation de Gaza, le critiquent pour son plan jugé trop léger, l’accusant de s’être «rendu aux faibles». Le chef de l’opposition, quant à lui, l’accuse de «démanteler le pays de l’intérieur». Le risque est grand que cette obstination mène à des dégâts humains et politiques irréparables.
Image de Nétanyahou lors de la conférence de presse
