Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a appelé samedi à la mobilisation des réservistes en préparation d’une opération terrestre militaire dans la ville de Rafah, au sud de la bande de Gaza. Cette déclaration a suscité des inquiétudes à l’échelle internationale, notamment lorsque l’Égypte a menacé de suspendre le traité de paix avec Entité sioniste si l’opération était menée, selon des médias israéliens.
D’après la presse israélienne, Netanyahu a demandé samedi au chef d’état-major de l’armée israélienne, Hertzl Halevi, de mobiliser les réservistes pour lancer une opération militaire à Rafah. La chaîne israélienne 13 a rapporté que Netanyahu a également demandé à Halevi de réactiver les troupes de réserve qui avaient été libérées, en prévision d’une éventuelle opération israélienne à Rafah.
Selon des sources, l’armée attend depuis environ deux semaines l’approbation politique pour lancer une attaque sur Rafah. Le ministre israélien a déclaré que « l’opération à Rafah se rapproche », tandis que les estimations internationales indiquent la présence de 1,2 à 1,4 million de Palestiniens à Rafah, après que l’armée israélienne a contraint des centaines de milliers de Palestiniens du nord de la bande de Gaza à se déplacer vers le sud.
L’escalade des tensions a conduit à des affrontements entre Netanyahu et le chef d’état-major concernant l’opération à Rafah. Netanyahu envisage de tenir le système de sécurité responsable du retard de l’opération militaire à Rafah.
En réponse à l’opération imminente, le ministère des Affaires étrangères saoudien a mis en garde contre les graves conséquences de l’invasion de Rafah, soulignant la nécessité d’une réunion urgente du Conseil de sécurité des Nations unies pour empêcher Entité sioniste de causer une catastrophe humanitaire imminente.