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Netanyahu veut saboter l’accord et bloquer les négociations
Des experts et des analystes estiment que le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu s’efforce activement de faire échouer l’accord de cessez-le-feu à Gaza, en utilisant de nouvelles stratégies pour saboter le processus de négociation et blâmer la résistance.
Position israélienne interne
Selon l’académicien et expert des affaires israéliennes Mohannad Mustafa, Netanyahu cherche à faire échouer l’accord car le mouvement de résistance islamique Hamas ne acceptera pas la proposition partielle qu’il avance, laissant de côté les autres points de l’accord.
Mustafa souligne que Netanyahu est désireux de ne pas conclure l’accord avant de prononcer son discours devant le Congrès américain.
Position américaine et internationale
En ce qui concerne la position américaine, Michael Mulroy, ancien sous-secrétaire adjoint à la Défense pour le Moyen-Orient, affirme que Netanyahu ne veut pas un cessez-le-feu avant son discours devant le Congrès conjoint, soulignant que Washington n’a pas une influence significative sur les décisions de Netanyahu.
Il est attendu que le discours de Netanyahu devant le Congrès aborde plusieurs points, notamment la menace existentielle à laquelle Entité sioniste est confronté, la nécessité d’éliminer Hamas, et l’appel à l’aide de l’Occident pour soutenir Entité sioniste.
Hamas et l’Autorité
Pour mettre en avant le fait qu’Entité sioniste est celui qui entrave les négociations, Said Ziyad rapporte les déclarations de Khalil Al-Hayya, vice-président du mouvement Hamas dans la bande de Gaza, selon lesquelles Netanyahu cherche à saboter le processus de négociation en exploitant toutes les failles qui l’aident dans cette intention.
Al-Hayya affirme que Hamas reste attaché à son plan visant à arrêter cette guerre dès le premier jour du conflit, et qu’il continue sur cette voie dans toutes les circonstances.
En revanche, Ziyad exprime sa déception quant au rôle « négatif » joué par l’Autorité nationale en Cisjordanie, le qualifiant de « trahison », notant que l’Autorité n’a pas encore condamné le massacre de Mansoura, bien que de nombreux pays et organisations aient condamné et dénoncé le massacre.
Il ajoute que l’Autorité a attribué la responsabilité du massacre à Hamas, mettant l’opprimé et l’oppresseur sur un même pied d’égalité.