Nicolas Sarkozy a été condamné à cinq ans de prison pour association de malfaiteurs, avec mandat de dépôt différé et exécution provisoire. À la sortie de l’audience, l’ancien chef d’État a réaffirmé son innocence et dénoncé un jugement d’une gravité extrême pour l’État de droit. Le dossier remonte à une enquête de Mediapart et à une note publiée en avril 2012 sur un financement libyen de sa campagne de 2007. Carla Bruni a réagi sur les réseaux sociaux en publiant une photo du couple au Palais de justice, accompagnée du commentaire « Love is the answer » et du hashtag #lahainenaurapasledessus.
Condamnation et éléments du jugement
Le tribunal a condamné Nicolas Sarkozy à cinq ans de prison pour association de malfaiteurs, avec mandat de dépôt différé et d’exécution provisoire, malgré son appel prévu. À la sortie de l’audience, l’ancien président a réaffirmé son innocence et dénoncé un jugement d’une « gravité extrême pour l’État de droit ».

Lors de la lecture du jugement, la présidente de la 32e chambre a précisé que la note révélant un financement libyen à hauteur de 50 millions d’euros ne avait pas été retenue et a ajouté que « Le tribunal est allé plus loin en déclarant que le document Mediapart à l’origine de cette procédure était ‘un faux’ ».
La note en question, publiée en avril 2012 par Mediapart, évoquait le financement libyen de la campagne Sarkozy 2007. Le reportage et la couverture du dossier ont été suivis par des réactions publiques.
Réactions et contexte médiatique
Carla Bruni a réagi sur Instagram, publiant une photo du couple au Palais de justice et légendant « Love is the answer » et agrémentée du hashtag #lahainenaurapasledessus.
La rédaction de Mediapart, qui avait déclenché l’affaire en 2011, a réagi en commentaire sur Bluesky et X: les journalistes ont assuré que la bonnette du micro « va bien ». Ce rappel du rôle de Mediapart dans l’enquête s’inscrit dans un contexte de tensions entre médias et sphère politique autour de documents contestés et de l’affaire de financement.