« Nos enfants n’iront pas combattre et mourir en Ukraine », a déclaré ce 21 novembre 2025 la porte-parole du gouvernement Maud Bregeon, dans le cadre des réactions à la prise de parole du chef d’état-major des Armées. Elle a rappelé que la France dispose d’une armée de métier et que les soldats déployés à l’étranger ont entre 18 et 27 ans. Elle a aussi indiqué qu’une réflexion est en cours pour adapter le service national universel, mais que « nous n’en sommes pas là ». Le sujet a suscité des réactions politiques, certaines opposées à l’idée de mobiliser davantage les jeunes, d’autres soulignant la responsabilité de protéger la nation.

Maud Bregeon affirme que les jeunes ne partiront pas au front
« On va être très clair : nos enfants, au sens où on l’entend, ne vont pas aller combattre et mourir en Ukraine », a déclaré Maud Bregeon sur TF1, rappelant que la France avait une « armée de métier ». « Le chef d’état-major des armées parlait de tous ces soldats qui, et il le dit un petit peu avant cette séquence, sont déployés partout dans le monde et ont entre 18 et 27 ans », a-t-elle ajouté.
« On ne peut pas ignorer qu’un certain nombre de ces soldats sont tombés en opérations extérieures », a-t-elle poursuivi, et « une réflexion est en cours pour adapter le service national universel (SNU) ». « Mais nous n’en sommes pas là », a-t-elle conclu.
Réactions politiques et perspective sur le SNU
La réaction politique a été immédiate. Jean-Luc Mélenchon (LFI) s’est dit « en désaccord total », tandis que Louis Aliot (RN) a affirmé qu’il faut être prêt à mourir pour son pays, mais dans une guerre « juste » ou qui engage « la survie de la nation ».
« Le principal risque, ce serait de ne pas voir ce qui se passe et de ne pas voir les dangers qu’on encourt », a insisté Maud Bregeon, et elle a rappelé qu’une réflexion est en cours pour « adapter » le service national universel (SNU). Interrogée sur la création d’un service militaire volontaire, elle a précisé qu’« une réflexion est en cours » pour « adapter » le SNU, ajoutant « mais nous n’en sommes pas là ». Le contexte du discours du général Mandon, au congrès des maires de France, a été évoqué comme appel à restaurer une « force d’âme pour accepter de nous faire mal pour protéger ce que l’on est » et à accepter de « perdre ses enfants ».