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Plusieurs mesures entreront en vigueur en France au 1er janvier 2026, touchant le pouvoir d’achat, les prestations sociales, le logement et la sécurité routière. Le gouvernement détaille des revalorisations et des ajustements qui concerneront directement les ménages et les entreprises. Voici les principaux axes retenus pour l’année prochaine.
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Smic, retraites et RSA: les hausses qui s’appliqueront au 1er janvier 2026
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Au 1er janvier 2026, le Smic est revalorisé de 1,18 % pour atteindre 1 823,03 euros bruts mensuels, soit 1 443 euros nets selon les calculs habituels. Cette hausse correspond à une augmentation de 21,23 euros bruts par mois et se base sur l’inflation et l’évolution des salaires. Le même mécanisme de revalorisation s’applique aux autres prestations prévues au budget 2026.
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La retraite de base sera revalorisée de 0,9 % dès janvier, tandis que les retraites complémentaires Agirc-Arrco ne bénéficient pas d’une réévaluation cette année. Par ailleurs, le RSA augmente aussi de 0,9 %, portant les montants à 652,34 euros pour une personne seule, 978,51 euros pour un couple sans enfant et 1 369,92 euros pour un couple avec deux enfants.
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Un nouveau congé de naissance est prévu: d’un à deux mois par parent, s’ajoutant aux congés maternité et paternité, avec un niveau d’indemnisation plus élevé que le congé parental actuel. Le décret est attendu en juillet 2026, et les parents d’enfants nés ou adoptés entre le 1er janvier et le 31 mai 2026 pourront en bénéficier, avec un délai supplémentaire exceptionnel s’étendant jusqu’à la fin de l’année 2026.
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Prix et aides: PEL, timbres, logement et énergie
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Le taux de rémunération du Plan épargne logement (PEL) passe à 2 % pour les comptes signés à partir du 1er janvier, contre 1,75 % auparavant. Le dispositif demeure accessible à ceux qui en bénéficiaient déjà. Par ailleurs, MaPrimeRénov’ est suspendue à compter du 1er janvier, après une réouverture partielle le 30 septembre 2025 avec des montants d’aides revus à la baisse et des critères d’éligibilité durcis.
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Un nouveau mode de calcul du diagnostic de performance énergétique (DPE) entrera en vigueur, visant à sortir environ 700 000 logements des passoires énergétiques (classes F ou G) parmi les 5,8 millions recensés. Par ailleurs, un nouveau CDD pour se reconvertir sera instauré pour une durée de 6 à 12 mois, et jusqu’à 36 mois selon les branches, permettant d’acquérir de nouvelles compétences sans perdre son poste; le cadre initial peut être suspendu si le nouveau contrat n’aboutit. La gratification minimale de stage sera portée à 4,50 euros par heure. Le timbre vert passe de 1,39 euro à 1,52 euro, et le passe Navigo coûtera 2 euros de plus, soit 90,80 euros par mois.
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Le coût du tabac s’envole encore sur certaines références, pouvant ajouter jusqu’à 50 centimes par paquet. Le taux du PEL sera de 2 % pour les comptes signés à partir du 1er janvier et MaPrimeRénov’ reste suspendue tant que les conditions ne sont pas réunies.
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Contrôle technique renforcé et dons: sécurité routière et fiscalité
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Le contrôle technique sera durci avec une vérification visant à détecter les airbags Takata classés « stop drive ». Si tel est le cas, le véhicule sera automatiquement mis en contre-visite et immobilisé jusqu’au remplacement de l’airbag; selon le gouvernement, 1,3 million de véhicules sont concernés.
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Concernant les dons entre particuliers, ils devront être déclarés en ligne par le bénéficiaire. Le fisc ne précise pas le montant déclencheur. « Seuls les dons d’un montant « inhabituel » (en général, supérieurs à 2 % du patrimoine ou à 2,5 % des revenus annuels nets du donateur) doivent être déclarés », indique Service-public.gouv.fr, selon lequel « aucun seuil légal n’est fixé ».