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Officier israélien exalte les bénéfices d’une guerre totale

by Chia
Officier israélien exalte les bénéfices d'une guerre totale

Un officier israélien exalte les bénéfices d’une guerre totale

Un haut responsable israélien a appelé à tirer parti de ce qu’il a qualifié d’« opportunité stratégique » qui pourrait ne pas se reproduire pour lancer une guerre totale contre l’Iran et Hezbollah. Dans cet éclairage, il a passé en revue les options à la disposition de l’Entité sioniste face à l’escalade actuelle et au renforcement militaire américain dans la région.

Situations stratégiques

Amid Yagur, ancien vice-président d’une unité au sein du département de planification de l’armée israélienne, a souligné dans un article publié dans le quotidien Maariv le contexte stratégique dans lequel se trouve Entité sioniste. Il a décrit un affrontement entre un bloc comprenant l’Iran, ses alliés, la Russie, la Chine et la Syrie, et un autre bloc composé des États-Unis, d’Entité sioniste et de l’OTAN. Selon lui, Entité sioniste est l’une des lignes de front dans ce conflit, tout comme l’Ukraine et la mer de Chine méridionale.

Yagur a noté qu’Entité sioniste mène actuellement une guerre d’usure contre le Hamas, approchant de la fin de cette phase de combat. Il a anticipé une transition vers un contrôle territorial accru.

Il a déclaré qu’un véritable succès militaire pour l’armée israélienne ne serait possible que par une offensive contre le gouvernement civil du Hamas à Gaza, ciblant ses institutions et ses principaux activistes, incluant une traque agressive de son leader Yahya Sinwar.

Négociations pour mettre fin à la guerre

Yagur a également dit que les négociations pour un échange de prisonniers entre l’occupation et la résistance ne sont pas simplement humanitaires pour le retour des otages, mais qu’elles visent à établir les conditions de la fin de la guerre actuelle.

Concernant l’Iran, il a affirmé que le pays n’était pas loin d’acquérir une capacité nucléaire, comme le confirment les rapports du secrétaire d’État américain et de l’Agence internationale de l’énergie atomique. Ainsi, à ce stade, Téhéran n’est pas intéressé par un conflit régional qui pourrait entraver son programme nucléaire et compromettre ses capacités sur le terrain.

Il a précisé que l’Iran ne désire pas une guerre qui pourrait nuire à ses divers soutiens dans toute la région, en particulier le Hezbollah.

Les conséquences pour le Hezbollah

Yagur a noté que le Hezbollah avait beaucoup souffert de l’assassinat de Fouad Chaqir et qu’il subissait une pression intérieure croissante au Liban en raison des éventuelles conséquences d’une attaque israélienne à large échelle. Par conséquent, il ne semble pas motivé à entrer dans un conflit total avec Entité sioniste actuellement.

Il a ajouté que les États-Unis sont profondément engagés à défendre Entité sioniste par le biais de la dissuasion et de l’action, surtout à quelques mois d’élections présidentielles cruciales, mais ne souhaitent pas un escalade régionale nécessitant une intervention directe.

Options stratégiques pour Entité sioniste

Yagur a résumé les options stratégiques à la disposition d’Entité sioniste face à la situation actuelle, en en évaluant les avantages et les inconvénients.

Il a suggéré que le choix d’un échange de prisonniers à ce moment conduirait à la fin du conflit actuel tout en laissant le Hamas au pouvoir à Gaza, empêchant le retour d’une grande partie des colons du nord et de Gaza, et permettant à l’Iran de poursuivre le développement de ses capacités nucléaires. Il considère que cela ne représente pas un véritable succès.

Concernant le deuxième choix, qui consiste à dissuader l’Iran et le Hezbollah par une attaque précise sans conduire à une guerre totale, il estime que cela ne diffère guère du premier choix, excepté l’éventuel soutien régional ou international.

Enfin, il a désigné un troisième choix, qu’il considère comme le plus adapté, consistant à exploiter la situation pour lancer une offensive à grande échelle au Liban, en Syrie et en Iran afin de redéfinir la région pour les années à venir.

Il a conclu en affirmant : « Je pense que nous avons une opportunité stratégique, peut-être unique, de réorganiser la région après la guerre à Gaza, ce qui nous permettra également d’effectuer un changement fondamental dans nos priorités pour de nombreuses années à venir ».

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