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Le Conseil de sécurité de l’ONU a apporté son soutien au plan marocain d’autonomie du Sahara occidental, qu’il estime « la solution la plus réalisable » pour le territoire disputé. La résolution prolonge aussi d’un an la mission de maintien de la paix Minurso et appelle les parties à entamer des négociations « sur la base » de ce plan pour parvenir à un accord mutuellement acceptable. L’Algérie a refusé de participer au vote, tandis que onze États membres se sont exprimés en faveur et que trois abstentions ont été enregistrées.

Le Conseil de sécurité adopte le plan d’autonomie pour le Sahara Occidental
La résolution rappelle le cadre posé par Rabat en 2007 : une autonomie sous souveraineté marocaine pour le Sahara occidental, territoire riche en phosphate et en eaux poissonneuses.
Elle affirme le « soutien exprimé par de nombreux États membres » au plan et souligne qu’« une véritable autonomie sous souveraineté marocaine pourrait représenter la solution la plus réalisable ». Elle appelle le secrétaire général de l’ONU et son émissaire à mener des négociations « sur la base » de ce plan pour parvenir à un accord mutuellement acceptable.
Le texte indique également que la résolution prolonge Minurso d’un an et demande une évaluation stratégique d’ici six mois, tout en précisant que l’Algérie n’a pas participé au vote.
Réactions et dissensions, notamment l’Algérie et le Polisario
« Mon pays n’a pas participé au vote sur ce projet de résolution. Par cette absence et en toute responsabilité, l’Algérie a tenu à illustrer sa prise de distance avec un texte qui ne reflète pas fidèlement, qui ne reflète pas suffisamment la doctrine onusienne en matière de décolonisation », a réagi l’ambassadeur algérien Amar Bendjama.
« Le texte est en deçà des attentes et des aspirations légitimes du peuple du Sahara occidental représenté par le Front polisario », qui « depuis plus de 50 ans résiste pour avoir, lui seul, son mot à dire sur son propre destin », a-t-il ajouté.

Éléments complémentaires: Minurso et contexte international
La résolution prolonge le mandat de Minurso d’un an et appelle à une évaluation stratégique d’ici six mois. La version adoptée confirme l’extension et précise qu’elle s’accompagne d’un examen prévu de six mois.