En fin d’année, les métaux précieux restent sous les projecteurs. L’argent franchit le seuil des 75 dollars l’once pour la première fois, et l’or suit, soutenus par l’incertitude économique et géopolitique. Convertis en euros, l’argent équivaut à environ 69,14 € l’once et l’or à environ 4 165,74 € l’once. Ces évolutions reflètent une dynamique de valeur refuge et alimentent les questionnements sur la diversification des portefeuilles. Selon les analystes, ce mouvement pourrait aussi s’inscrire dans un contexte où les perspectives économiques restent incertaines.

Or et argent en hausse: chiffres clés et contexte macroéconomique
Dans le détail, l’argent a atteint 75,1515 USD l’once, soit environ 69,14 € l’once. L’or, de son côté, a grimpé à 4 531,04 USD l’once, soit environ 4 165,74 €.
Des valeurs refuges comme le dollar et les obligations d’État américaines ont perdu de leur attractivité, et l’incertitude liée à la présidence de Donald Trump a largement contribué à cet affaiblissement, encore renforcé dernièrement par la perspective de nouvelles baisses de taux de la Réserve fédérale américaine (Fed).
Selon John Plassard, « Diversifier son portefeuille », a déclaré l’analyste chez Cité Gestion Private Bank, soulignant l’importance d’un portefeuille équilibré dans un contexte volatil.
Sur le plan géopolitique, le texte évoque des tensions entre les États-Unis et le Venezuela, Washington ayant déployé un important dispositif militaire et mis en place un blocus naval contre Caracas qu’ils accusent de financer « le narcoterrorisme ». Cette conjoncture contribue, selon les observateurs, à soutenir les cours des métaux précieux comme valeur refuge.
Enfin, certains analystes estiment que les incertitudes macroéconomiques actuelles pourraient soutenir encore la demande pour des actifs réactifs, en particulier dans les portefeuilles cherchant à se prémunir contre une tourmente du dollar et des conditions économiques.
Au Pays basque: vote sur le Conseil de l’agriculture et de l’alimentation
Le conseil communautaire de l’agglo Pays basque du 6 décembre 2025 a adopté la délibération prévoyant la création d’un Conseil de l’agriculture et de l’alimentation du Pays basque, avec 92 voix pour, 78 contre et 31 abstentions.
Les échanges ont été riches et parfois tendus. Pour Peio Quihillalt, maire de Licq Atherey et porte‑parole du groupe Bil gaiten, il a déclaré: « le Pays basque mérite qu’on construise ensemble cette association, pour relever les défis de l’agriculture du Pays basque ». Hervé Damestoy, maire de Mendionde, a ajouté: « Nous avons perdu 600 exploitations en 10 ans et les perspectives ne sont pas très bonnes ». Lucien Delgue, maire d’Armendarits, a dénoncé « la bureaucratie qui entrave l’agriculture. Alors, ajouter une nouvelle structure me parait déraisonnable ». Isabelle Pargade, vice‑présidente en charge de l’agriculture, a insisté: « La création d’un office public n’était pas possible sauf si cela venait d’une initiative de l’Etat ». Elle a poursuivi: « Ce sera une instance de dialogue qui permettra de renforcer notre compétence agricole et le budget qui ira avec ». Jean-René Etchegaray, président de l’intercommunalité, a rajouté: « Mais de quoi avons-nous peur ? Nous sommes dans une situation d’urgence et puisque nous avons créé une agglomération Pays basque qui s’est saisie de la politique de l’agriculture et de l’alimentation, nous avons notre mot à dire. »
Au final, les partisans du oui se satisfont de ce nouveau signal visant à renforcer les compétences de l’agglo; les opposants soulignent qu’ils attendront les effets après les prochaines élections municipales.
