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Le Premier ministre hongrois, Viktor Orbán, a annoncé dimanche que sa mission de paix pour mettre fin au conflit en Ukraine n’avait pas abouti, même si la situation a évolué et que le sujet de la paix est désormais au cœur des discussions.
Un constat amer
Dans une interview diffusée par la chaîne hongroise « M-1 », Orbán a reconnu que ses efforts pour obtenir un cessez-le-feu et initier des négociations n’avaient pas mené à des résultats concrets. Il a commenté : « La situation générale est désolante. »
Un changement de ton
Malgré cet échec, le Premier ministre reste convaincu que des changements positifs peuvent survenir dans le conflit ukrainien. Il a précisé : « Alors qu’il y a six mois, lorsqu’il a pris la présidence du Conseil de l’Union européenne, le sujet de la paix était pratiquement tabou, tout le monde en parle maintenant… C’est ainsi que la situation évolue. »
Un rôle de médiateur remis en question
Orbán a également indiqué qu’il ne se considère plus comme un médiateur entre Moscou et Kiev, affirmant que cela n’est plus nécessaire car un acteur politique bien plus puissant entre en scène.
Les espoirs du Premier ministre
Le Premier ministre hongrois mise sur l’installation prochaine du président américain élu, Donald Trump, pour favoriser une résolution au conflit. « Les États-Unis sont une grande puissance », a-t-il affirmé.
Des voyages diplomatiques actifs
Depuis juillet, Orbán a entrepris plusieurs voyages à Moscou, Kiev, Pékin, au Vatican et aux États-Unis pour tenter de promouvoir un accord mettant fin aux hostilités et lançant des négociations de paix en Ukraine.
Une proposition de cessez-le-feu
Lors d’un entretien téléphonique avec le président russe Vladimir Poutine, le 11 décembre, Orbán a proposé un cessez-le-feu et un échange massif de prisonniers entre la Russie et l’Ukraine pendant les fêtes de Noël. Moscou a accepté d’examiner cette initiative, mais Kiev l’a rejetée catégoriquement.
La perception de l’Europe
Viktor Orbán a également déclaré que l’Europe avait perdu la bataille en Ukraine, malgré les efforts pour le nier en recourant à des « stratégies de communication ».