Melissa a dévasté les Caraïbes, touchant notamment la Jamaïque, Haïti et Cuba. Le bilan en Jamaïque est officiellement de 28 morts, et d’autres informations faisant état de potentielles victimes restent en cours de vérification. « Le gouvernement jamaïcain est profondément attristé de confirmer 28 morts liées au passage de l’ouragan Melissa », a écrit le dirigeant politique sur X samedi. « Il appelle à la mobilisation de ressources massives pour faire face aux pertes et les dégâts causés par l’ouragan », poursuit le texte, tandis que l’ONU souligne l’importance de l’aide internationale dans un contexte d’urgence.
Bilan en Jamaïque: 28 morts et un décompte qui peut s’alourdir
Melissa a dévasté des régions entières et a touché Haïti et Cuba. Le bilan en Jamaïque est confirmé à 28 morts, et les secours signalent que des victimes supplémentaires pourraient être recensées dans les zones difficiles d’accès. Selon les informations publiées, Melissa a été le plus puissant ouragan à toucher terre en 90 ans dans la région, avec des vents d’environ 300 km/h. L’ONU a souligné l’importance de l’aide internationale pour répondre à l’urgence humanitaire, et le Secrétaire général a appelé à mobiliser des ressources massives pour faire face aux pertes et dégâts causés par l’ouragan, dans un communiqué de son porte-parole.

Aide internationale et contexte: CERF mobilise 3,4 M€ et appel à des ressources massives
Par ailleurs, le Fonds central pour les interventions d’urgence (CERF) de l’ONU a alloué 4 millions de dollars (3,4 millions d’euros) pour que ses agences et partenaires renforcent rapidement les opérations humanitaires sur l’île, afin de soutenir les efforts locaux et les organisations engagées sur le terrain. Cette aide intervient alors que les équipes de secours doivent atteindre des zones isolées et que les infrastructures restent fragiles.
Rendu plus destructeur par le changement climatique, l’ouragan Melissa a été le plus puissant à toucher terre en 90 ans lorsqu’il a frappé la Jamaïque mardi en catégorie 5, la plus élevée sur l’échelle Saffir-Simpson, avec des vents d’environ 300 km/h.
