Ouragan Melissa s’approche de la Jamaïque avec des vents pouvant atteindre 280 km/h et des pluies torrentielles, menaçant d’inondations et de glissements de terrain. Alimenté par des eaux chaudes, Melissa est classé en catégorie 5 et pourrait devenir l’un des ouragans les plus violents à toucher terre dans l’histoire du pays. Des images capturées par des équipes de l’US Air Force montrent le cyclone en rotation dans l’œil et les données météorologiques indiquent une pression autour de 933 hPa. Les autorités jamaïcaines redoutent des dégâts importants et les habitants des zones vulnérables sont invités à se préparer, alors que trois morts ont été signalés à l’approche du phénomène. Melissa pourrait ensuite toucher Cuba tôt mercredi, puis le sud des Bahamas et l’archipel des Turques-et-Caïques, selon les trajectoires envisagées par les services météo.

Évolution et impacts attendus en Jamaïque et dans les Caraïbes
Les prévisions indiquent des rafales atteignant 280 km/h et des pluies torrentielles qui pourraient provoquer des inondations et des glissements de terrain, en particulier dans les zones habitées vulnérables. Le Centre américain des ouragans indique une intensité élevée et une progression lente, ce qui prolonge l’exposition des populations aux conditions extrêmes. La pression atmosphérique est estimée autour de 933 hPa, signe de conditions météorologiques extrêmement dégradées. Trois morts ont été signalés en Jamaïque selon les autorités locales à l’approche du phénomène et les services d’urgence restent en alerte tandis que Melissa gagne en puissance et en étendue et qu’elle pourrait, après la Jamaïque, toucher Cuba puis le nord des Bahamas et les Turques-et-Caïques.
Des projections de la Croix-Rouge indiquent que Melissa pourrait toucher au moins 1,5 million de personnes dans la région, bien que ce chiffre soit probablement sous-estimé en raison des perturbations des services essentiels et des blocages de routes, avertit Necephor Mghendi, chef de délégation de la Fédération internationale de la Croix-Rouge. Dans les Caraïbes, les autorités envisagent des mesures d’évacuation et de protection civile pour limiter les dégâts, alors que les zones côtières pourraient connaître des inondations et des dégâts matériels importants.
« Plus il se déplace lentement, plus les dégâts sont importants »
Cette analyse reprise par certains médias alimente les inquiétudes sur le rythme de déplacement de Melissa et son potentiel à aggraver les effets lors de son passage en Jamaïque et dans les îles voisines.
Les autorités cubaines ont déjà annoncé des mesures d’urgence, notamment la fermeture d’écoles et l’évacuation de certains habitants, alors que le cyclone devrait atteindre l’île tôt mercredi et que les Caraïbes se préparent à une éventuelle extension de son impact vers Cuba, les Bahamas et les Turques-et-Caïques.
Réponses et mesures des autorités et des ONG
Les pays des Caraïbes suivent de près l’évolution et activent leurs plans d’urgence. Dans l’immédiat, Cuba a commencé à fermer des écoles et à organiser des évacuations, afin d’atténuer les conséquences possibles du passage de Melissa.
La Croix-Rouge internationale et ses partenaires appellent à la préparation des secours, au déploiement d’abris et à des chaînes logistiques renforcées, face à une estimation qui pourrait toucher des millions de personnes. Les autorités et les agences spécialisées insistent sur la nécessité de préparer les services essentiels, les routes et les infrastructures pour faire face à des épisodes prolongés d’intempéries et d’interruptions.
Les informations disponibles indiquent que l’ouragan Melissa pourrait continuer sa route vers le nord des Caraïbes, avec des incertitudes sur les trajectoires et l’intensité, ce qui rend cruciale la vigilance et la coordination des secours.