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Partage d’images de victimes : un projet de loi en débat

by Sara
Partage d'images de victimes : un projet de loi en débat
France

Le partage d’images et de vidéos de victimes d’accidents pourrait bientôt devenir illégal en France. Cette initiative est portée par les partis GroenLinks-PvdA et CDA, qui ont travaillé ces dernières années sur un projet de loi visant à interdire cette pratique, qui sera soumis aujourd’hui au vote.

Un comportement inacceptable

Des incidents récents, comme ceux où des témoins filment des agressions ou partagent des images choquantes sur les réseaux sociaux, ont suscité l’indignation des législateurs. Songul Mutluer (GroenLinks-PvdA) et Derk Boswijk (CDA) affirment qu’il est inacceptable que des gens sortent immédiatement leur téléphone pour capturer ces moments tragiques. Mutluer déclare : « C’est trop bizarre que les gens sortent leur téléphone de leur poche aussi rapidement. » Pour Boswijk, c’est un comportement « vraiment scandaleux et extrêmement antisocial ».

Des sanctions lourdes

Le projet de loi proposé interdirait le partage de vidéos d’accidents. Ceux qui enfreindraient cette loi pourraient faire face à une peine d’un an de prison ou à une amende pouvant atteindre 9000 euros.

Défis de mise en œuvre

La police a salué l’initiative, mais a également souligné les défis liés à l’identification des contrevenants. Les députés estiment que les entreprises de médias sociaux doivent également jouer un rôle dans cette lutte. Mutluer déclare : « Les réseaux sociaux jouent un rôle crucial, surtout en ce qui concerne le traçage de ceux qui publient ces images. » Sans le soutien des grandes entreprises technologiques, il sera difficile d’éliminer ces images traumatisantes, qui ont un impact dévastateur sur les victimes et leurs proches.

Un soutien pour les victimes

Les organisations de soutien aux victimes se réjouissent de ce projet de loi. Selon elles, les personnes touchées par un crime deviennent victimes à trois reprises : d’abord par le crime lui-même, ensuite en étant filmées, et enfin par les jugements qui émergent sur les réseaux sociaux. Le partage de ces images constitue une « grave atteinte à la vie privée » et peut engendrer des dommages psychologiques supplémentaires.

Au-delà des campagnes de sensibilisation

Les députés estiment qu’il est nécessaire d’agir au-delà des simples campagnes de sensibilisation pour faire comprendre l’importance du respect de la vie privée. Boswijk souligne qu’il est parfois nécessaire de montrer à la société ce qui est inacceptable, et que des conséquences doivent être appliquées à ceux qui agissent de manière irresponsable.

Partage d'images de victimes

Le débat autour de ce projet de loi se poursuivra plus tard cette année à l’Assemblée nationale.

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source:https://www.rtl.nl/nieuws/politiek/artikel/5498515/wetsvoorstel-cda-groenlinks-pvda-fotos-filmpjes-delen-van

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