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Un ancien élève d’une école catholique des Hautes-Pyrénées a déposé, mercredi 5 mars, à Tarbes, une plainte contre X pour viol, agression sexuelle et violences aggravées, des faits qui se sont produits au début des années 1990. Cette démarche intervient après l’affaire de Bétharram, selon des sources judiciaires et l’avocat de l’intéressé.
Contexte de la plainte
Agé de 44 ans, l’homme à l’origine de la plainte fait partie d’un collectif regroupant une quarantaine de personnes qui affirment avoir subi des abus durant leur scolarité à l’école Notre-Dame de Garaison, située à Monléon-Magnoac. Ce collectif a été récemment formé pour soutenir les victimes.
Son avocat, Me Joseph Mésa, a précisé que son client ne se souvenait pas précisément des auteurs des faits. Pour éviter de porter des accusations infondées, il a décidé de porter plainte contre X. Les allégations incluent des événements traumatisants tels que des attouchements et des actes de masturbation forcés par des surveillants.
Une enquête ouverte
Le parquet de Tarbes a annoncé qu’une enquête serait ouverte pour apporter des réponses aux victimes et déterminer si des faits demeurent non prescrits. Selon l’avocat, les crimes de viol n’ont pas de prescription tant que la victime n’a pas atteint l’âge de 48 ans.
Me Mésa a expliqué que l’affaire de Bétharram avait ravivé des souvenirs douloureux chez son client, qui s’est souvenu de ses propres expériences à Garaison après avoir pris connaissance des révélations médiatiques concernant cette autre affaire.
Les conséquences et attentes des victimes
Pour l’ancien élève, qui a fréquenté l’internat entre 1991 et 1993, cette plainte représente une quête de réponses sur son mal-être persistant. Il ressent depuis longtemps un décalage avec les autres, et souhaite que les auteurs de ces actes soient jugés et condamnés.
Notre-Dame de Garaison, selon son site internet, scolarise environ 700 élèves, allant de la maternelle à la terminale. Parmi ses anciens élèves, on retrouve des personnalités notables telles que l’ancien Premier ministre Jean Castex et le prix Nobel de la paix Albert Schweitzer.