À l’Assemblée nationale, le budget de la Sécurité sociale pour 2026 (PLFSS 2026) est au cœur d’un marathon budgétaire marqué par des débats houleux et des mesures contestées. Après huit jours de discussions sur les recettes de l’État, le texte doit être clos ou transmis au Sénat d’ici fin novembre. Des milliers d’amendements et des échéances rapides pèsent sur l’examen, qui doit se poursuivre jusqu’au 12 novembre.
À l’Assemblée nationale, le PLFSS 2026 engagé dans des débats houleux
Les députés poursuivent l’examen du PLFSS 2026 avec près de 2 500 amendements déposés et des mesures lourdes sur les dépenses et les recettes. Le texte prévoit notamment un gel des pensions et une évolution mesurée des dépenses d’assurance maladie, alors que la date de transmission au Sénat est fixée au 23 novembre, en cas d’inachèvement.

Des discussions qui s’annoncent tendues, avec des points sensibles autour des franchises médicales et du financement des retraites. Le contexte est alimenté par des analyses qui évoquent un déficit en réduction et des décisions potentiellement remaniées en fonction des negotiations, comme l’indiquent les rapports en circulation.
Mesures et points chauds du PLFSS 2026
Parmi les mesures phares figurent le doublement des franchises et des participations forfaitaires, le durcissement de certaines conditions liées aux arrêts maladie et l’introduction de nouvelles contributions sur les tickets-restaurants et les complémentaires santé. La gauche a décrit le budget comme « musée des horreurs ». Ce discours illustre les tensions autour d’un texte dont l’adoption est incertaine, malgré des concessions potentielles proposées par le gouvernement.
- Franchises médicales et plafonds doublés
- Durée des arrêts maladie et règles de renouvellement
- Tickets-restaurants et contributions patronales
- Contributions des organismes complémentaires et aides liées aux retraites
Le gouvernement vise un déficit réduit à 17,5 milliards d’euros en 2026, et prévoit une hausse limitée de l’ONDAM pour freiner les dépenses sans réformes structurelles immédiates. Des incertitudes persistent sur le financement et sur l’éventuelle reformulation du texte avant le vote solennel prévu le 12 novembre.

En dépit des avertissements et des échéances, les débats se poursuivent et la marge pour des compromis reste ouverte, avec des implications fortes pour les ménages et les dépenses publiques.