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Une nouvelle polémique éclate autour d’Emmanuel Macron, provoquant une intensification de la crise politique actuelle. Une enquête publiée par *Le Monde* le 19 décembre a révélé des propos jugés extrêmement choquants tenus par le président de la République en 2023, qui ont suscité l’indignation de la gauche.
Des propos controversés
Selon cet article, qui fait partie d’une série de quatre publications sur Emmanuel Macron, le président aurait déclaré, en présence de son ancien ministre de la Santé, Aurélien Rousseau, que *« le problème des urgences dans ce pays, c’est que c’est rempli de Mamadou »*. Ces mots ont été qualifiés de racistes par de nombreux acteurs politiques.
Manuel Bompard, coordinateur de La France insoumise, a réagi sur X en déclarant : *« Ces propos racistes sont une insulte à la République. C’est une honte absolue. Vivement qu’il s’en aille »*. Cette réaction a été largement partagée parmi les députés de son parti.
Réactions de la gauche
Le sénateur communiste de Paris, Ian Brossat, a également exprimé son indignation, affirmant que ces propos *« sont racistes. Indubitablement. Ils sont accablants »*. Bastien Lachaud, insoumis, a ajouté : *« Vous avez bien lu, ce sont les propos du Président Macron. Le racisme débridé, au sommet de l’État. Voilà jusqu’où va le macronisme dans sa dérive politique et sa corruption morale. Assez ! Démission ! Dégage ! »*
François Ruffin, député de la Somme, a dénoncé un climat général de *« racisme, homophobie, sexisme »*, soulignant que ces commentaires sont faits dans un *« palace doré, loin du regard des Français »*.
Autres déclarations et tensions
Le quotidien a également rapporté que l’Élysée avait surnommé Matignon *« La cage aux folles »* durant le mandat de Gabriel Attal. De plus, il a été révélé que Macron aurait qualifié Marine Tondelier, cheffe des Écologistes, et Lucie Castets, proposée par le Nouveau Front populaire, de *« cocottes »*.
Marine Tondelier a exprimé son désarroi face à cette situation sur X : *« Hier on a pris connaissance de propos homophobes extrêmement choquants du président de la République à propos de Gabriel Attal. Aujourd’hui ce sont des propos sexistes (…) On attend demain avec impatience… »*