Le quinquennat, instauré sous la présidence de Jacques Chirac, est souvent considéré comme une décision discutable. En effet, ce système a entraîné une campagne électorale quasi permanente pour le président de la République, qui se trouve rapidement préoccupé par sa réélection dès son premier mandat. L’objectif initial de cette réforme était de synchroniser les mandats du président et des députés, sauf en cas de dissolution, afin de favoriser une action publique moderne et efficace sur une période plus courte.
Les limites du quinquennat
Malgré les intentions bienveillantes, l’expérience du quinquennat a montré que les blocages politiques n’ont pas été surmontés. Les attentes de modernité et d’efficacité, qui étaient au cœur de cette réforme, n’ont pas été satisfaites. Aujourd’hui, la Ve République semble de plus en plus s’apparenter à la IVe République, marquée par une instabilité gouvernementale et un manque de leadership présidentiel fort.
Le débat autour du septennat
Face à cette situation, la question du rétablissement du septennat se pose. Certains soutiennent que revenir à un mandat de sept ans pourrait rééquilibrer les institutions françaises et permettre une gouvernance plus stable et efficace. Pour que cette option soit viable, il est toutefois essentiel que le mandat ne soit pas immédiatement reconductible, comme le souligne un commentaire pertinent sur le sujet.