Table of Contents
La lutte pour la présidence des Républicains (LR) entre Laurent Wauquiez et Bruno Retailleau prend une tournure intense. Dans une interview accordée au *Parisien* le 18 mars, Wauquiez, ancien président de la région Auvergne-Rhône-Alpes, affirme sa volonté de revendiquer une *« parole libre et indépendante »*, loin de toute influence, en opposition à Retailleau, ministre de l’Intérieur, qu’il accuse d’être *« contraint par la solidarité gouvernementale »*.
Un poste clé proposé
Laurent Wauquiez, en cas de victoire, a promis à Bruno Retailleau le poste de *« premier vice-président du parti »*. Il met en avant la complémentarité entre eux, affirmant : *« Le duel est mortifère, mais le duo est gagnant. Lui à l’Intérieur et moi au parti avec une parole libre, forte et totalement indépendante par rapport à Emmanuel Macron »*. Wauquiez insiste sur l’importance d’une union pour éviter les divisions qui ont conduit à des échecs par le passé.
Pousser les ministres à agir
Wauquiez, qui avait précédemment présidé LR avant de démissionner en 2019, appelle ses collègues ministres à faire preuve d’efficacité. Il estime que ces derniers ont *« l’énorme responsabilité de montrer aux Français que lorsque la droite est aux manettes, il y a des résultats »*. Cette prise de position vise à démontrer son engagement et sa détermination à mener une alternative claire face au gouvernement en place.
Poser des questions difficiles
Dans une nouvelle attaque ciblée, Wauquiez soutient que la position de Retailleau est problématique. Ce dernier a récemment indiqué qu’il pourrait démissionner si l’exécutif ne remettait pas en question certains accords avec l’Algérie. Wauquiez, tout en affirmant être d’accord avec lui, souligne que *« rester au ministère de l’Intérieur n’a pas de sens »* si ces accords ne sont pas dénoncés. Il insiste sur la nécessité d’assurer la sécurité des Français et de maîtriser l’immigration.
Vers un congrès décisif
Wauquiez conclut en réaffirmant son intention de mener *« la grande alternance qu’attendent les Français, sans petites compromissions »*, marquant ainsi son opposition à toute forme de compromis qui pourrait affaiblir ses positions. La bataille pour la présidence des Républicains se renforce, et le congrès prévu pour mai sera déterminant pour l’avenir du parti.