Des poupées sexuelles d’apparence enfantine ont été détectées sur le site Shein, déclenchant une réaction rapide des autorités et de la plateforme. Le porte-parole de Shein en France, Quentin Ruffat, a déclaré mardi 4 novembre que l’entreprise était prête à travailler avec la France dans le cadre de l’affaire et «Sur le sujet de partage des contacts, (…) nous serons en totale transparence avec la justice, s’ils nous demandent une telle chose, nous le ferons».
Jeudi 30 octobre, des poupées sexuelles « d’apparence enfantine » avaient été découvertes sur le site et les premières réactions publiques ont suivi. Les agents de la DGCCRF, sous l’autorité du ministère de l’Économie, ont lancé une série de vérifications sur les principales plateformes afin de s’assurer que le cas Shein ne soit pas isolé. Le ministre de l’Économie, Roland Lescure, a évoqué la possibilité d’interdire la plateforme en cas de récidive, et la Haut-Commissaire à l’Enfance, Sarah El-Haïry, a souhaité convoquer l’ensemble des grandes plateformes pour identifier les responsables et enclencher des poursuites.
Shein a de son côté supprimé l’intégralité des annonces et visuels associés à ces poupées et a suspendu temporairement sa catégorie « produits pour adultes ». Une cellule marketplace aurait également été mise en place afin de renforcer les procédures de contrôle et d’assurer une surveillance accrue des vendeurs tiers.