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Pourquoi la Cisjordanie et Jérusalem sont-elles cruciales pour Entité sioniste
La situation en Cisjordanie ne peut être dissociée du siège des villes et des camps, ainsi que des menaces de déplacement qui s’inscrivent dans un contexte historique plus large, documenté à travers les livres et les plans israéliens. La Cisjordanie n’est pas simplement une région désignée par son emplacement géographique, mais est également connue dans les revendications israéliennes sous le nom de « Judea et Samaria ».
Selon un rapport de Fatima Tareki sur Al Jazeera, Entité sioniste utilise ces revendications depuis sa création, entraînant le déplacement et l’assassinat de nombreux Palestiniens sur leurs terres.
Des revendications historiques contestées
Basés sur des interprétations bibliques, les Israéliens affirment que, suite à la division du royaume d’Entité sioniste unifié, la Samarie est devenue sa capitale nord vers 930 avant notre ère, avant d’être conquise par les Assyriens. Ils prétendent à tort que cette région se situe au nord de la Cisjordanie, englobant des villes clés telles que Naplouse, Salfit, Tulkarem, et Jénine.
Au sud de la Cisjordanie, une autre affirmation désigne la région comme le royaume de Juda, avec Jérusalem pour capitale, qui aurait perduré jusqu’en 586 avant notre ère, date à laquelle les Babyloniens l’ont conquise et ont détruit le temple en quête duquel ils sont actuellement.
Manque de fondements archéologiques
Les preuves historiques justifiant les revendications juives sur « Judea et Samaria » font défaut. Aucun consensus archéologique n’existe pour étayer ces prétentions, notamment à Jérusalem. Il est prouvé que la Palestine ancienne était habitée par des populations cananéennes bien avant les narrations israéliennes, ayant laissé des vestiges dans des lieux comme Jéricho, Ashkelon et Jérusalem, ainsi que dans les archives égyptiennes et assyriennes.
La narration biblique est également contrebalancée par la perspective islamique qui considère la ville de Jérusalem, et en particulier l’espace sacré al-Aqsa, comme un site central de son héritage religieux, où les figures que l’on appelle « rois d’Entité sioniste » sont considérées en Islam comme des prophètes issus de la lignée d’Abraham, qui n’était pas juif.
L’ambition persistante de « Judea et Samaria »
Le rêve de récupérer « Judea et Samaria » reste toujours vivant dans l’esprit des Israéliens. Le Premier ministre Benjamin Netanyahu a déclaré en 2020 : « Nous pensons que l’opportunité de rétablir notre souveraineté sur la vallée du Jourdain et sur les régions stratégiques de Judea et Samaria est maintenant à notre portée ».
Cependant, la confusion persiste concernant les discours répétitifs sur la solution à deux États, qui semblent faire face à des questions fondamentales : où se situera l’État palestinien ? Entité sioniste renoncera-t-il sans résistance à une terre qu’il revendique par son nom biblique, peuplée de colonies ?
Contexte militaire actuel
De nombreux analystes, comme l’indique le rapport d’Al Jazeera, soulignent que l’expansion des attaques israéliennes en Cisjordanie est le reflet d’un projet ancien, ancré dans des convictions religieuses solides, dépassant ainsi les prétextes de peur face aux attaques de jeunes combattants conscients depuis longtemps du véritable sens de ces murs.
Récemment, l’occupation israélienne a lancé une vaste opération militaire visant des combattants à Jénine, Tulkarem et Tubas, dans le nord de la Cisjordanie occupée. Pendant ce temps, les factions résistantes palestiniennes ont annoncé leur intention de faire face à ces incursions en menant des opérations ciblées.