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Plusieurs organes de presse internationaux s’accordent à dire qu’une enquête indépendante impute à Vladimir Poutine une responsabilité morale dans la mort de Dawn Sturgess, victime d’un empoisonnement au Novitchok après l’affaire Skripal. Le Royaume-Uni a convoqué l’ambassadeur russe et imposé des sanctions contre l’intégralité du renseignement militaire russe (GRU). Cet épisode relance les tensions entre Londres et Moscou autour d’attaques visant le Royaume-Uni et des actions hostiles, selon les rapports publiés jeudi.
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Une enquête affirme la responsabilité morale de Poutine
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Selon les conclusions d’une enquête indépendante publiée ce jeudi, Vladimir Poutine porte la «responsabilité morale» de la mort de Dawn Sturgess, victime collatérale de l’empoisonnement au Novitchok. Le Foreign Office a aussi annoncé convoquer l’ambassadeur russe et imposer des sanctions contre «l’intégralité» du GRU. La conduite des agents et «lien direct» entre leurs actions et la mort sont mis en avant par le président de l’enquête, Anthony Hughes. «Il existe un lien direct entre les actions de ces individus et la mort de Dawn Sturgess. Ils portent, à eux seuls, la responsabilité morale de cet évènement», a-t-il déclaré, selon le rapport.
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La réaction politique a été rapide. Le Premier ministre du Royaume-Uni, Keir Starmer, a déclaré que «Les empoisonnements de Salisbury ont choqué la nation et les conclusions d’aujourd’hui rappellent avec gravité le mépris du Kremlin pour les vies d’innocents. La mort inutile de Dawn est une tragédie», citant le communiqué du Foreign Office. Des éléments du rapport indiquent que trois agents des services de renseignement russes ont été inculpés dans l’enquête pénale britannique et que des sanctions supplémentaires avaient été décidées en juillet pour d’autres personnes et unités du GRU.
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Réactions et mesures du Royaume‑Uni
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En plus de la condamnation personnelle, Londres a infligé des sanctions contre l’intégralité du renseignement militaire russe et a pris des mesures contre onze responsables d’activités hostiles pour le compte de l’État russe, selon le rapport et les communications officielles. Le Royaume-Uni avait déjà pris des mesures en juillet contre 18 «espions» et trois unités du GRU pour une «campagne malveillante en ligne» sur plusieurs années, renforçant un paysage de tension persistante entre les deux pays.
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Contexte diplomatique et implications internationales
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La Russie a nié toute implication et a averti qu’elle se réserve le droit de riposter face aux sanctions. L’enquête remet cependant l’accent sur le scepticisme occidental envers les assurances russes et rappelle le climat de défiance qui prévaut entre Moscou et les capitales occidentales depuis plusieurs années. Alors que le Royaume-Uni confirme sa position, d’autres alliés européens et les organisations internationales suivent l’émergence de ces conclusions et les implications potentielles pour les relations transatlantiques.