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À l’approche de l’élection présidentielle américaine de 2024, le fossé entre les hommes et les femmes pourrait s’avérer décisif. Kamala Harris a récemment lancé une campagne publicitaire mettant en avant des hommes affirmant ne pas avoir « peur des femmes » pour soutenir une candidate féminine. Son objectif est de séduire les électeurs masculins, qui sont majoritairement acquis à Donald Trump. Ce dernier, de son côté, n’hésite pas à jouer la carte de la masculinité dans ses discours, déclarant : « J’adore les hommes noirs ! » tout en soutenant divers influenceurs masculinistes.
Une polarisation record entre les genres
Les chiffres montrent un changement significatif dans le soutien des hommes noirs aux démocrates, passant de 85 % en 2020 à seulement 70 % aujourd’hui. Un jeune électeur a même déclaré : « Je suis un homme noir et je crois en Trump ». Actuellement, 53 % des hommes soutiennent Donald Trump contre 37 % pour Kamala Harris, tandis que les femmes semblent se ranger davantage du côté de la candidate démocrate. Cela souligne l’importance cruciale du taux de participation de chaque groupe électoral lors de cette élection.
Implicatons et enjeux
Le fossé hommes-femmes dans le paysage politique américain pourrait influencer non seulement le résultat de l’élection présidentielle, mais aussi définir les lignes de fracture idéologiques au sein des partis. Le soutien des hommes noirs par rapport aux démocrates pose la question de l’évolution des dynamiques raciales et de genre dans le pays.
Image de la campagne