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Le procès du Rassemblement National s’ouvre
Le Rassemblement national est actuellement face à la justice dans le cadre de l’affaire concernant les assistants parlementaires. Parmi les 27 prévenus, figure Marine Le Pen, ainsi que d’autres personnalités du parti, qui sont suspectés d’avoir orchestré un système de détournement de fonds publics entre 2004 et 2016. Lors de la première journée d’audience à Paris, Marine Le Pen a affirmé être « sereine » et prête à répondre « à l’intégralité des questions ».
L’ESSENTIEL DE L’AFFAIRE
- Les autorités soupçonnent le Rassemblement national d’avoir eu recours à des emplois fictifs au Parlement européen durant la période mentionnée. Les assistants parlementaires des eurodéputés FN auraient en fait travaillé pour le parti.
- Le procès a débuté lundi 30 septembre à Paris, à 13h30, avec Marine Le Pen, Julien Odoul et Bruno Gollnisch parmi les prévenus. Les audiences s’étaleront jusqu’au 27 novembre, avec un verdict attendu pour fin 2024-début 2025.
- Marine Le Pen pourrait encourir jusqu’à dix ans de prison, une amende d’un million d’euros ainsi qu’une peine complémentaire d’inéligibilité de dix ans.
Le déroulement de l’audience
Moments clés de la journée
19 h 35 | Fin de ce direct
Ce direct se conclut ici. Merci de nous avoir suivis lors de l’ouverture du procès. En raison d’un discours à l’Assemblée par Michel Barnier, Marine Le Pen ne sera pas présente au tribunal mardi, mais son avocat a confirmé son retour mercredi.
19 h 30 | Marine Le Pen souhaite s’exprimer
À l’issue de la première audience, Marine Le Pen a quitté la salle sans faire de déclarations aux journalistes. Son avocat, Me Rodolphe Bosselut, a pris la parole pour évoquer les questions préjudicielles soulevées lors de cette journée. Il reste confiant quant à l’argumentation de défense, même si la décision appartient au tribunal.
19 h 21 | Suspension de l’audience
L’audience reprendra mardi 1er octobre à 13 h 30.
Les arguments présentés
Me Rodolphe Bosselut a plaidé sur la question préjudicielle. Il a insisté sur le fait que la liberté parlementaire était mise à mal par la manière dont le Parlement européen souhaite qualifier le rôle des assistants parlementaires en tant qu’agents ou fonctionnaires.
Il a également souligné que la réalité du travail effectué par ces assistants dans leur circonscription a été négligée. Marine Le Pen a déclaré : « L’immense majorité du travail se fait en circonscription », ajoutant que le travail politique doit être considéré dans son ensemble.
Réactions et défense
Déclarations de Marine Le Pen
Lors de son passage à la barre, Marine Le Pen a affirmé : « Je répondrai à l’intégralité des questions que le tribunal voudra bien me poser. » Elle a également affirmé n’avoir enfreint aucune règle, insistant sur la nature légitime du travail effectué par les assistants.
Position des co-prévenus
Bruno Gollnisch, un autre prévenu, a déclaré que les assistants avaient toujours travaillé pour leur formation politique comme c’est le cas pour de nombreux assistants au Parlement européen. Il a précisé que si des infractions avaient existé, il aurait été de la responsabilité de l’administration du Parlement de les signaler.
À suivre
Le procès des assistants parlementaires du Rassemblement national se poursuivra avec de nouvelles audiences attendues les jours suivant la première. L’affaire soulève des questions importantes concernant la légalité et la gestion des fonds publics au sein des institutions politiques françaises.