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À quelques jours du procès relatif à l’effondrement des immeubles de la rue d’Aubagne, prévu pour le 7 novembre, la bataille de l’affichage à Marseille s’intensifie. Les services municipaux ont récemment effacé des graffitis emblématiques qui entouraient l’espace laissé vacant par les bâtiments écroulés, suscitant la colère des habitants.
Une colère palpable des riverains
Alors que le procès débute, les collectifs et associations qui luttent contre l’habitat indigne renforcent leurs actions. Les graffitis qui ornaient les lieux des immeubles effondrés ont été enlevés par la mairie, provoquant des réactions vives. Karine, une résidente du quartier, exprime son mécontentement face à cette décision, tandis que le collectif du 5 novembre organise des collages et du porte-à-porte pour informer les riverains sur le procès à venir.
Une opportunité pour dénoncer le mal-logement
Six ans après la tragédie qui a coûté la vie à huit personnes, ce procès est perçu comme une occasion pour les associations de mettre en lumière le problème du mal-logement à Marseille. Quinze accusés, incluant d’anciens responsables de Marseille Habitat et des acteurs privés, seront jugés. Divers événements sont prévus avant le procès : une journée contre le mal-logement le 2 novembre, une marche pour la justice le 3, et un hommage aux victimes le 5 novembre.
Un engagement persistant des habitants
Malgré l’effacement des graffitis et le retrait des affiches, les habitants de Noailles, comme Karine, sont déterminés à rétablir ces interventions, en hommage aux victimes et pour maintenir la pression sur les autorités. Le collectif du 5 novembre continue ses actions pour sensibiliser la population et souligner l’importance de ce procès historique.