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Le calvaire de Gisèle Pelicot risque de connaître un deuxième acte avec la volonté de faire appel de certains accusés du premier procès de quatre mois à Avignon. En effet, dix jours après le verdict du procès des viols de Mazan, qui a abouti à des condamnations pour les 51 accusés, l’affaire prend un nouveau tournant. Ce vendredi 27 décembre, une partie des accusés jugés par la cour criminelle du Vaucluse ont choisi de faire appel de leurs condamnations.
Appels interjetés par les accusés
D’après les informations de BFMTV et Franceinfo, au moins une quinzaine d’accusés ont interjeté appel. Ce délai est crucial pour la suite de l’affaire Mazan, car les accusés ont jusqu’au lundi 30 décembre pour faire connaître leur choix. Il est important de noter que certains appels, dits conservatoires, permettent aux hommes ayant déjà fait appel de se donner le droit d’abandonner cette procédure plus tard.
Plusieurs noms révélés lors du procès ont déjà confirmé leur volonté d’appel. Parmi eux, Charly A., le plus jeune des accusés, qui s’était rendu à six reprises au domicile familial des Pelicot à Mazan, a été condamné à 13 ans de prison. Redouane E. a quant à lui écopé d’une peine de 8 ans de prison.
Procès en appel prévu dans un an
Suite à leur décision de faire appel, la quinzaine d’accusés concernée sera de nouveau jugée d’ici un an, avec un procès en appel devant un jury populaire prévu dans les 12 mois maximum.
Quant au principal accusé, Dominique Pelicot, ex-mari de Gisèle, il reste à savoir s’il fera appel du verdict du 18 décembre dernier. Celui-ci a été condamné à 20 ans de réclusion criminelle, dont deux tiers de sûreté, pour avoir drogué et violé son ancienne compagne, ainsi que pour avoir fait violer cette dernière par des hommes recrutés sur internet sur une période de dix ans. Son avocate a indiqué qu’elle réfléchissait à l’opportunité de faire appel.
Un verdict marquant
Lors de l’annonce du verdict, aucun des 51 accusés n’a été acquitté par le tribunal d’Avignon. Ce procès a pris une ampleur symbolique en France, illustrant la lutte contre les violences sexuelles faites aux femmes.