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Viols de Mazan : Le soutien indéfectible du collectif Les Amazones
Le procès des viols de Mazan se déroule actuellement devant la cour criminelle départementale du Vaucluse, où Dominique Pélicot est accusé d’avoir drogué sa femme pendant dix ans pour la soumettre à des abus sexuels orchestrés par d’autres hommes. Dans cette affaire délicate, Gisèle Pélicot reçoit le soutien actif du collectif féministe Les Amazones d’Avignon.
Un courage exemplaire
Lors d’une interview sur franceinfo, Blandine, membre du collectif Les Amazones, souligne le choix courageux de Gisèle : « Cette femme a un courage incroyable, elle a refusé le huis clos pour justement qu’on en parle, pour que les victimes de viol puissent entendre ce qu’elle a à dire, pour qu’on puisse faire de la prévention et que la loi change aussi concernant la soumission chimique. » Le procès, ouvert le 2 septembre, est suivi de près par le collectif, qui assiste aux audiences pour apporter son soutien à Gisèle Pélicot, à sa fille Caroline Darian, et à toutes les victimes, notamment celles confrontées à des violences sexuelles sous soumission chimique.
Une démarche de sensibilisation
Les Amazones d’Avignon ont aussi pris l’initiative de relayer sur les réseaux sociaux les identités des 51 accusés, affirmant que « l’information doit circuler ». Selon Blandine, « les audiences sont publiques », tout comme la liste des accusés, qui est « affichée dans un lieu public accessible à tous ». La militante appelle également au calme, rappelant que « ces familles, qui n’y sont pour rien, sont des co-victimes » des crimes commis.
Confiance en la justice
Blandine exprime sa confiance dans les forces de l’ordre et le système judiciaire, déclarant qu’« à Avignon, il y a la volonté de faire quelque chose qui soit propre ». Elle loue également le « travail remarquable, exemplaire » de la police et estime que la justice « fait bien son travail » avec des juges bien préparés pour traiter ce dossier complexe.
Les enjeux du procès
Le procès des viols de Mazan devrait se poursuivre jusqu’au 20 décembre devant la cour criminelle du Vaucluse. Gisèle Pélicot, partie civile, a subi des abus prolongés durant dix ans par son époux, dont elle est en cours de divorce. Le principal accusé est accompagné de cinquante autres hommes accusés d’avoir également violé Gisèle Pélicot, illustrant ainsi la gravité des violences sexuelles auxquelles elle a été soumise.