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Morad Aggoun, ex-adjoint au maire de Vaulx-en-Velin, a fui en Algérie avant son procès en appel pour viol. Condamné à dix ans de réclusion en première instance en septembre 2023, il ne s’est pas présenté devant la cour, alors qu’il devait comparaître libre sous contrôle judiciaire, avec interdiction de quitter le territoire français. Le procès a tout de même été maintenu en son absence.
Fuite en Algérie et mandat d’arrêt
Un mandat d’arrêt a été émis à l’encontre de Morad Aggoun, alors qu’il était accusé de viol, d’agressions et de harcèlement sexuels envers trois secrétaires de la commune. Selon des sources judiciaires, l’ex-élu a été contrôlé à Almeria, dans le sud de l’Espagne, avant de prendre un bateau à destination d’Oran, en Algérie.
Une réaction indignée
À la reprise de l’audience, la présidente de la cour a demandé des nouvelles de l’accusé, mais les avocats n’ont pu que répondre par la négative. Me Bernard Sayn, avocat de deux des trois secrétaires parties civiles, a qualifié cette fuite d’« attitude lâche et absolument méprisante pour les victimes et la justice ».
Antécédents judiciaires
En première instance, Morad Aggoun avait partiellement reconnu les faits. Ses avocats avaient plaidé pour son acquittement, soutenant que les relations avec les employées étaient consenties. Avant sa condamnation, il avait purgé quatre mois de détention provisoire et trois mois de prison, ayant été remis en liberté en attendant son jugement en appel.