Home ActualitéProcès Jubillar : l’accusé conteste le meurtre et parle de vérité

Procès Jubillar : l’accusé conteste le meurtre et parle de vérité

by charles
France

Au premier jour du procès de Cédric Jubillar devant les Assises du Tarn, l’accusé a déclaré qu’il contestait « toujours » les faits qui lui sont reprochés, dans une affaire qui tient en haleine la famille de Delphine Jubillar et le public. Il est accusé du meurtre présumé de son épouse, disparue en décembre 2020 et dont le corps n’a jamais été retrouvé. L’audience a débuté à Albi après la pause-déjeuner, et Jubillar, portant une alliance à l’annulaire gauche, s’est dit prêt à s’expliquer sur ce qu’il s’est passé à Cagnac-les-Mines dans la nuit du 15 au 16 décembre 2020, et sur le sort du corps de Delphine, pour la première fois publiquement pendant ces quatre semaines d’audience.

Cédric Jubillar au tribunal, entouré de ses avocats
Vue générale de l’audience à Albi lors du procès Jubillar.

Jubillar affirme contester les faits et évoque une vérité attendue

« Je conteste toujours les faits qui me sont reprochés », a déclaré l’accusé, appelé par la présidente de la cour à s’exprimer à la reprise des débats après la pause-déjeuner au premier jour de son procès devant les Assises du Tarn.

« La famille attend une double vérité », a déclaré en marge de l’audience Mourad Battikh, avocat de cousins, tantes et oncles de Delphine, jugeant « quelque peu problématique » que l’accusé « exhibe » son alliance. Pour l’avocat des parties civiles, « un aveu est toujours possible ».

Ce qu’espèrent aussi les enfants du couple, qui n’assistent pas au procès. L’aîné Louis, 11 ans aujourd’hui, « est stressé », « en attente », « il espère une vérité », a ainsi souligné Malika Chmani, avocate des enfants.

Absence de corps et éventuel aveu: ce que disent les auditions

La disparition de Delphine Jubillar remonte à décembre 2020 et son corps n’a jamais été retrouvé. Le dossier demeure centré sur les témoignages et les versions présentées par les parties; pour les avocats des parties civiles, « un aveu est toujours possible ».

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