Un procès pour crime sans cadavre ni aveux. La première semaine du procès de Cédric Jubillar s’est achevée jeudi 26 septembre. Qu’en retenir ? Il restera trois semaines d’audience pour permettre aux jurés de déterminer si l’accusé a bien tué sa femme Delphine en décembre 2020 à Cagnac-les-Mines, près d’Albi dans le Tarn. Les enquêteurs ont défendu leurs thèses, la défense a pointé les angles morts des investigations.

Déroulé de la première semaine à Albi et Cagnac-les-Mines
La semaine d’ouverture a été marquée par des échanges entre les avocats et les témoins, avec la présentation des thèses des enquêteurs et des pièces invoquées pour étayer l’hypothèse d’un meurtre commis en décembre 2020. Les procureurs ont défendu leur version des faits et les éléments qu’ils estiment probants. La défense a pointé des angles morts dans l’enquête et a contesté certaines conclusions. La progression de l’audience jusqu’à présent laisse entrevoir une procédure étayée par des éléments techniques et des débats procéduraux.
À ce stade, trois semaines d’audience restent prévues pour permettre au jury d’évaluer les éléments et d’établir si la culpabilité de l’accusé peut être démontrée. Les témoins et experts seront à nouveau interrogés lors des prochaines sessions. Les avocats indiquent que la dynamique des débats dépendra des pièces examinées et des croisements entre témoignages et analyses. La salle d’audience demeure concentrée sur l’objectif d’établir les faits avec prudence et rigueur.
Arguments des parties et perspectives
Les échanges du premier volet du procès ont mis en évidence les positions des enquêteurs et de la défense, avec des arguments sur les preuves et les méthodes d’enquête. Les procureurs maintiennent leur thèse d’un homicide lié au dossier Delphine Jubillar. La défense souligne les limites des éléments circonstanciels et les zones d’ombre.
La complexité d’une affaire sans cadavre et sans aveux rend la démonstration délicate. Les avocats insistent sur la nécessité d’interpréter avec prudence les pièces techniques. Les prochaines discussions porteront sur la fiabilité des éléments présentés.
Les semaines à venir seront décisives pour les débats, les réquisitions et les éventuelles révisions des hypothèses. Le calendrier prévoit des auditions continues et des audiences adaptées. Le verdict final n’est pas attendu avant plusieurs semaines.