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Le procès de Joël Le Scouarnec, ancien chirurgien accusé de violences sexuelles aggravées sur 299 patients, se poursuit à Vannes (Morbihan). Dans un climat tendu, l’ex-épouse de l’accusé a témoigné, affirmant ne s’être « jamais » doutée de sa pédocriminalité.
Un témoignage choquant
Au troisième jour d’audition, Marie-France, l’ex-femme de Joël Le Scouarnec, a pris la parole devant la cour. Elle a déclaré : « Il n’y a rien qui pouvait me laisser le penser. Rien, rien, rien », démentant des allégations de connaissances sur ses penchants pédophiles, malgré des déclarations contradictoires faites aux enquêteurs en 2017.
Accusations au sein de la famille
Le frère de Joël Le Scouarnec a également pris la parole, accusant l’ex-épouse de n’avoir « rien fait » pour stopper les agissements de son mari. Bien qu’il ait affirmé qu’elle était consciente de la situation, il a admis ne pas avoir de « preuves » pour étayer ses propos.
Des victimes en attente de réponses
Amélie Lévêque, l’une des victimes dont Joël Le Scouarnec est accusé d’avoir violée à 9 ans, a exprimé sa colère, espérant que Marie-France aurait un mot pour les victimes. Elle a déclaré : « Elle est l’adulte qui, sous couvert de préserver ses enfants, a gardé secrets tous les sévices de son mari. »
Les tabous familiaux
Marie Grimaud, avocate représentant 39 victimes, a souligné que dans la famille de l’accusé, « la parole ne circulait pas ». Elle a évoqué l’existence de tabous et de non-dits, mettant en avant « la dynamique de l’inceste » au sein de cette famille.
Les tensions au tribunal
Le témoignage de Marie-France a provoqué des réactions vives dans la salle d’audience. Elle a fait référence à des incidents impliquant sa nièce, provoquant l’indignation des parties civiles. Son affirmation de n’avoir jamais remarqué de comportements inappropriés chez son mari a ainsi été largement contestée.
