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La présidente de l’Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet, a récemment proposé de relever à 25 ou 30 le nombre minimal de députés nécessaires pour constituer un groupe parlementaire. Cette initiative pourrait avoir des conséquences significatives pour quatre groupes actuellement représentés à l’Assemblée.
Une proposition controversée
Dans une interview accordée à l’AFP le 3 juillet 2025, Braun-Pivet a expliqué que cette proposition s’inscrit dans le cadre d’un _«groupe de travail sur le règlement»_ qu’elle souhaite mettre en place. L’objectif serait de moderniser le fonctionnement de l’Assemblée et de répondre à des demandes émanant de divers partis politiques.
Des groupes menacés d’extinction
Si cette proposition est adoptée, cela pourrait entraîner la disparition de quatre groupes. Actuellement, le seuil de députés requis pour former un groupe est de 15. En augmentant ce seuil, certains partis minoritaires pourraient ne plus être en mesure de maintenir leur statut, ce qui soulève des inquiétudes concernant la représentation politique au sein de l’Assemblée.
Réactions et implications politiques
Ce changement potentiel a suscité des réactions variées parmi les députés, avec certains soutenant l’idée d’une réforme pour mettre de l’ordre dans les débats, tandis que d’autres expriment des craintes quant à l’érosion de la pluralité au sein de l’Assemblée. La présidente a souligné qu’il était essentiel d’améliorer le rythme de travail, souvent jugé harassant, pour favoriser un dialogue constructif entre les différentes sensibilités politiques.
Image de la présidente