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Le combat de Laurence Jambu pour la protection de sa nièce, Karine, met en lumière les dysfonctionnements de l’État en matière de protection de l’enfance. Alors que plusieurs rassemblements se sont tenus à travers la France ce samedi 16 novembre 2024 pour dénoncer les violences faites aux enfants, le témoignage de Laurence résonne comme un appel à l’action.
Une lutte acharnée
À l’écran, une jeune actrice incarne Karine, aujourd’hui âgée de 27 ans, qui a subi pendant son enfance des violences inouïes. Laurence, sa tante, a joué un rôle crucial dans sa sauvegarde, témoignant lors de l’avant-première d’un film inspiré de leur histoire. Ce soir-là, la famille et les proches étaient réunis pour célébrer une vie marquée par la souffrance, mais aussi par le courage.
Une enfance sacrifiée
Le film dépeint fidèlement les sévices que Karine a endurés : *“C’étaient des insultes à longueur de journée, on me tapait dessus, on me tirait les cheveux, on me brûlait des cigarettes sur le corps.”* Ces actes de maltraitance ont été exacerbés par l’hébergement d’un homme condamné pour pédophilie par les parents de Karine. *“Cette personne m’a violée à domicile contre échange d’argent,”* a-t-elle révélé.
Un appel à la prise de conscience
Les événements récents et le témoignage poignant de Laurence mettent en exergue la nécessité d’une prise de conscience collective face aux violences faites aux enfants. La lutte pour la protection de l’enfance ne doit pas rester un sujet tabou, mais devenir une priorité pour l’ensemble de la société.
La voix de Laurence et celle de Karine incarnent un appel urgent à la protection des enfants victimes de maltraitance. Les témoignages comme le leur sont essentiels pour sensibiliser le public et inciter à l’action.