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Des milliers de personnes se sont rassemblées dans les rues de Géorgie pour le 12e jour consécutif de manifestations pro-UE, en réponse à la décision du gouvernement de suspendre les discussions sur l’adhésion à l’Union européenne après des élections contestées.
Contexte des manifestations
Les manifestants, qui exigent un nouveau vote et un retour à l’intégration européenne, se sont réunis devant le parlement à Tbilissi ce lundi, alors que la crise politique dans cette nation caucasienne ne montre aucun signe d’apaisement. La décision surprise du Premier ministre Irakli Kobakhidze, prise le 28 novembre, de suspendre les négociations d’adhésion à l’UE, a provoqué une onde de choc à travers le pays.
Réaction des forces de l’ordre
La réponse des forces de l’ordre a été sévère, avec l’utilisation de gaz lacrymogènes et de canons à eau pour disperser les manifestations précédentes. Plus de 400 personnes ont été arrêtées depuis le début de cette deuxième vague de troubles, ce qui a suscité une indignation croissante tant sur le plan national qu’international.
Les slogans et les symboles des manifestants
Lors des manifestations de lundi, certains manifestants ont fait retentir des klaxons et des sifflets, tandis que d’autres brandissaient une banderole avec le message « Moins de Russie, plus de liberté ». La ville de Tbilissi a également installé un grand sapin de Noël devant le parlement, en retirant des photos de personnes qui auraient été battues par la police, ainsi que des tracts de protestation qui avaient été accrochés à la structure métallique du sapin la veille.
Accusations contre le gouvernement
Les critiques du parti au pouvoir, le Rêve géorgien, dénoncent une dérive autoritaire et l’accusent de ramener le pays vers la Russie. Le Premier ministre Kobakhidze a qualifié les manifestants de « groupes violents » contrôlés par une opposition « fasciste libérale », un terme souvent utilisé par le Kremlin pour cibler ses opposants politiques.
Sentiment général parmi la population
Les manifestants sont particulièrement en colère contre ce qu’ils considèrent comme une trahison du parti au pouvoir concernant la candidature de la Géorgie à l’adhésion à l’UE, un objectif inscrit dans la constitution et soutenu par environ 80 % de la population.