Table of Contents
Des manifestations massives contre la politique migratoire de Donald Trump ont éclaté à travers les États-Unis, avec un déploiement de près de 5000 soldats à Los Angeles, dont des Marines. Les tensions s’intensifient alors que les protestations s’étendent à plusieurs villes américaines.
Un climat de tension à Los Angeles
Le week-end dernier, un manifestant masqué se tenait sur une voiture détruite à Los Angeles, agitant un drapeau mexicain devant une épaisse fumée noire. Cette image est rapidement devenue emblématique des tensions qui s’accumulent dans la métropole californienne et qui commencent à toucher le reste du pays.
Les accusations de Trump
Donald Trump a été accusé d’avoir provoqué ces scènes de violence en envoyant des troupes pour réprimer les manifestations pacifiques contre sa stricte politique migratoire. Le président a critiqué le gouverneur de Californie, Gavin Newsom, et la maire Karen Bass, affirmant que sans son intervention, la ville serait en proie aux flammes, comme ce fut le cas lors des incendies de forêt en janvier.
Des troupes déployées contre le gré des autorités locales
Malgré l’opposition de Newsom et Bass, Trump a ordonné le déploiement de 2000 soldats de la Garde nationale, augmentant ce nombre à 4000 par la suite. La présence de 700 Marines, qui sont des troupes d’active, est particulièrement controversée, car leur utilisation contre des manifestants est rare.
Inquiétudes quant à l’utilisation de la force
Actuellement, les soldats protègent des agents fédéraux et des bâtiments, mais des démocrates craignent que Trump ne tente d’invoquer l’«Insurrection Act» de 1807, permettant d’utiliser la force militaire contre les manifestants. Un parallèle est fait avec les événements de 1992, lorsque des Marines ont été déployés à Los Angeles suite aux émeutes liées à l’affaire Rodney King, mais alors à la demande des autorités locales.
Protestations sur la côte est
Les protestations se sont également étendues à d’autres villes comme San Francisco, où plus de 150 personnes ont été arrêtées, ainsi qu’à Dallas, Austin, Atlanta, New York, et Boston. Les manifestations surviennent chaque fois que les agents de l’ICE, responsables des interpellations des immigrants sans papiers, sont présents.
Réactions politiques et divisions internes
Alors que la majorité des Américains semblent soutenir les actions de Trump contre l’immigration, des voix critique émergent parmi les démocrates. Le sénateur John Fetterman a qualifié les scènes de chaos à Los Angeles d’«anarchie» et a mis en garde contre la perte de la supériorité morale de son parti si les actes de violence ne sont pas condamnés.